Ce sont environ 3 350 étudiants qui y ont effectué leur entrée, marquant ainsi une hausse de près de 6 % par rapport aux 3 150 inscrits en 2024. De ce nombre, on compte aussi une augmentation des nouveaux étudiants, alors que 1 705 nouvelles personnes ont intégré la population étudiante du cégep de Lévis.
Cette tendance s’inscrit dans un mouvement observé à l’échelle provinciale. En effet, le réseau collégial québécois compte environ 6 500 étudiants de plus qu’en 2024, une progression de 4 %.
«Les Québécois sont plus nombreux à poursuivre des études supérieures et c'est une excellente nouvelle pour le développement économique et social du Québec! Depuis notre arrivée au gouvernement, nous avons déployé beaucoup d'efforts et fait un rattrapage budgétaire important dans les deux réseaux afin de stimuler cette attractivité», a mentionné Pascale Déry, ministre de l'Enseignement supérieur.
Pour l’année 2025-2026, le Cégep de Lévis propose désormais 35 programmes d’études, dont deux nouveautés : Sciences, informatique et mathématique ainsi qu’Illustration.
«Depuis deux ans, nous avons connu une augmentation de notre clientèle de plus de 14 %, ce qui témoigne d’un intérêt croissant pour notre établissement. Nos équipes ont travaillé très fort pour pouvoir accueillir tous les étudiants inscrits cette année. Nous avons effectué différents travaux pendant la saison estivale pour transformer certains locaux en salle de classe», a indiqué Aurélie Gagnon, conseillère en communication au Cégep de Lévis, par voie de communiqué.
Investissements en modernisation
Grâce au soutien financier du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur, l’établissement poursuit aussi la modernisation de ses infrastructures. Depuis 2018, les subventions gouvernementales aux cégeps sont passées de 2 à 3 G$ par année, une hausse de 50 %.
«Les étudiants du programme Génie électrique : automatisation et contrôle pourront bénéficier de toutes nouvelles installations puisque nous avons investi 2,3 M$ pour la modernisation et l’aménagement de plusieurs laboratoires. Les travaux ont été rendus possibles grâce au soutien du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur qui nous a octroyé les sommes avant le début des travaux qui se sont concrétisés en deux phases, soit pendant la période estivale 2024 et pendant la période estivale 2025. Le projet visait à répondre à la révision du programme par le ministère, mais aussi à offrir aux étudiants un environnement d'apprentissage à la fine pointe de la technologie, correspondant ainsi aux exigences actuelles du marché du travail», a conclu Aurélie Gagnon.