«La perte de contrôle des finances publiques est l'entière responsabilité de la CAQ. Malheureusement, ce sont les étudiants qui en paient le prix. Dans la dernière année, le gouvernement a transmis trois directives directes venant limiter les dépenses des cégeps, en plus de restreindre leur autonomie. Pourrions-nous faire confiance aux gens sur le terrain. Les cégeps ne devraient pas se voir imposer toujours plus d'ingérence et de redditions de compte par un gouvernement qui est loin d'être exemplaire en termes de gestion budgétaire», a déclaré Catherine Gentilcore.
Du même souffle, l'élue péquiste a soutenu que ces compressions ont «des répercussions importantes», comme l'annulation de projets en matière de réussite, et qu'elles s'ajoutent au gel de recrutement, au plafond d'heures rémunérées ainsi qu'au plafonnement des investissements en infrastructures qui ont été imposés par le ministère de l'Enseignement supérieur dans la dernière année.
Jugeant que la décision est aussi ironique comme la Coalition avenir Québec «voulait faire de l'éducation sa plus grande priorité», Catherine Gentilcore craint que ces compressions «menacent la réussite de milliers d'étudiants qui souhaitent assurer leur avenir en misant sur un diplôme d'études collégiales».