«Le regroupement représente les résidents de la rue Saint-Laurent depuis 1992. On intervient auprès du conseil municipal, soit notre conseiller Steve Dorval ou auprès des organismes du coin comme Mon Quartier de Lévis, la Traverse de Lévis», explique le président du conseil d’administration, Marc-André Boucher.
Le premier dossier travaillé à l’époque par le Regroupement lors de sa création a été celui de la transformation du chemin de fer longeant le fleuve en piste cyclable. Le regroupement ne s’est jamais éteint et a continué d’œuvrer pour le bien-être de ses citoyens depuis.
À travers les années, les projets se sont diversifiés pour le RMVRSL que ce soit en lien avec le nettoyage des berges, la présence de plantes envahissantes, la sécurité routière du quartier ou encore l’atténuation visuelle et l’amélioration des installations au quai Valero.
Cette année, un des projets majeurs sur lequel le regroupement a travaillé afin d’informer les citoyens et de protéger son secteur est celui du référendum sur la présence d’hébergements temporaires (Airbnb). Le regroupement déplorait que la question posée «était très peu claire» pour les citoyens et a décidé de réaliser du porte-à-porte afin d’informer les gens sur le sujet. Le RMVRSL en a aussi profité pour partager sa position défavorable à la présence d’hébergements temporaires dans le secteur.
Des projets en banque
Nouvellement président du RMVRSL depuis l’assemblée générale de l’automne, Marc-André Boucher a déjà établi avec ses collègues les priorités pour l’année 2024.
«Nous voulons mettre à jour la raison d’être du regroupement. Nous voulons nous assurer que nous sommes représentatifs des nouvelles familles qui viennent s’établir sur la rue Saint-Laurent», souligne Marc-André Boucher.
Le gros dossier visé par le regroupement est la refonte des parcs situés dans la zone, soit le parc de l’Anse-Tibbits (parc Saint-Laurent), le quai Paquet, le parc Ultramar, le parc du Domaine-Etchemin et le parc près de la rue Jalbert. Le but est de produire un document présentant l’état des lieux, les demandes des résidents et les propositions du regroupement afin d’améliorer les installations ou de les rendre plus sécuritaires.
Le regroupement continuera son travail dans la prochaine année et espère continuer de se faire connaître auprès de la population et des organismes.
«Nous sommes vraiment contents. 30 ans ce n’est pas rien pour un organisme comme le nôtre. D’encore susciter l’intérêt des gens au point que le conseil d’administration est comblé et que nous y comptions de jeunes familles prouve notre pertinence», conclut Marc-André Boucher.