«Nos entreprises d’économie sociale offrent une aide diversifiée, que ce soit pour l’alimentation, le transport, l’aide et la référence psychologiques, l’aide matérielle, l’accompagnement financier ou le soutien aux proches aidants. Mais il y a des menaces qui planent et qui peuvent (nous) nuire, comme avec des entreprises dans les domaines alimentaire et des matières résiduelles qui veulent s’implanter sur le territoire et aux alentours. Il était donc impératif de s’unir pour assurer une visibilité adéquate», a d’emblée expliqué Sylvie Leblanc, directrice du Service d’entraide de Saint-Jean-Chrysostome et instigatrice du projet, sur l’origine du Sac Rose.
Pour créer cette identité de marque commune, les services d’entraide de Saint-Jean-Chrysostome, Saint-Romuald, Pintendre, Charny, Breakeyville, Saint-Rédempteur, Saint-Lambert-de-Lauzon, Saint-Nicolas et Saint-Étienne-de-Lauzon ainsi que le Comptoir alimentaire Le Grenier et le Magasin général Rive-Sud (Société Saint-Vincent de Paul) se sont unis.
Le groupe a ensuite commandé à la firme Oasis Communication de développer une image de marque distinctive pour augmenter leur visibilité. Prenant actuellement vie dans le cadre d’une campagne publicitaire sur différents médiums et le lancement de plateformes numériques informatives, dont lesacrose.ca, l’initiative veut notamment rappeler l’importance des dons à ces organismes ainsi que les services qu’ils peuvent offrir aux personnes en difficulté.
D’ailleurs, l’image du sac choisi réfère au «sac d’épicerie qui contient les produits de première nécessité», tandis que le rose veut rappeler cette couleur synonyme de positivisme, de douceur et de compassion.
«Nous voulions quelque chose de simple et de facilement identifiable. Comme nous sommes plusieurs organismes, c’est difficile d’avoir une harmonisation, une uniformité. Et les gens ne nous connaissent pas. Avec le Sac Rose, on espère marquer les esprits pour inciter les gens à aller chercher de l’aide s’ils en besoin ou donner s’ils le peuvent», a illustré Mme Leblanc.
Poursuivre la collaboration pour continuer la mission
Toutefois, le Sac Rose se veut bien plus qu’une campagne publicitaire pour donner de la visibilité aux organismes communautaires participants. La directrice générale du Service d’entraide de Saint-Jean-Chrysostome aimerait bien que l’initiative permette de créer des activités communes qui seraient profitables aux 11 organismes.
«Dans les prochaines étapes, on aimerait faire une guignolée commune dans le Grand Lévis, comme nos traditionnelles guignolées respectives n’ont plus le même succès qu’auparavant. On veut développer également des projets pour aller à la rencontre de la population. […] On veut s’unir, mais en conservant l’autonomie de chacun des organismes comme nous faisons face à des enjeux propres à nos quartiers. Par exemple, on travaille à créer une entité à laquelle on serait affilié et qui ferait toutes les démarches auprès des instances gouvernementales pour obtenir des subventions pour nous permettre de continuer d’aider», a conclu Sylvie Leblanc, en ajoutant que la porte est ouverte pour que d’autres organismes communautaires de la région se joignent au Sac Rose.