«Marcelle-Mallet a été un très bon partenaire pendant toutes ces années. Nous avons vécu une petite déception, mais nous le tournons positivement puisque nous voulons nous créer un nid douillet pour accueillir nos familles et pour mieux répondre à nos besoins», a souligné la directrice du CPSL, Maude Julien.
Souhaitant demeurer dans l’arrondissement Desjardins, le CPSL débute sa quête dans la recherche de nouveaux locaux qui pourront accueillir ses activités. Maude Julien souhaite faire appel aux propriétaires d’immeubles, de maison ou de grands espaces locatifs de ce secteur afin de trouver l’endroit qui saura continuer de faire vivre la mission du centre.
La directrice tient à souligner que «le centre de pédiatrie va toujours super bien. Il est en constante croissance avec l’augmentation de la clientèle qui est constamment là. L’équipe aussi grossit constamment et nos services se diversifient chaque année». Les services seront tous maintenus malgré le déménagement.
Afin de se relocaliser dans les six ou sept prochains mois, le CPSL a mis sur pied un comité composé de membres de son conseil d’administration, de gens d’affaires de Lévis, de courtiers immobiliers et de partenaires financiers actuels du centre. Le but : mobiliser le plus de gens possible dans la recherche d’un local. Maude Julien souhaite que le nouveau centre puisse être accessible en transport en commun et qu’il y ait un stationnement gratuit pour subvenir aux besoins de sa clientèle.
Œuvrant auprès des enfants en situation de vulnérabilité depuis 14 ans à Lévis, le CPSL offre des services de suivi auprès des familles de ces derniers. Que ce soit par de l’accompagnement psychosocial, médical ou juridique, le centre aide les enfants dans les multiples sphères de leur développement. Il vient aussi en soutien aux parents afin de les aider à mieux prendre soin de leurs enfants ou de s’outiller pour faire face aux difficultés vécues.
Depuis ses débuts, ce sont plus de 1 000 enfants qui sont suivis par le CPSL ainsi qu’entre 5 000 et 6 000 actions qui sont posées par les intervenants du centre chaque année. La demande pour les services est toutefois en hausse constante, souligne Maude Julien.
Une campagne de financement majeure sera d’ailleurs lancée en janvier afin d’aider le CPSL pour le troisième déménagement de son histoire.