L’Association des maisons des jeunes de Chaudière-Appalaches se joint au Regroupement des maisons des jeunes du Québec (RMJQ) pour dénoncer la situation, alors que le sondage révèle que la population considère les efforts pour prévenir l’intimidation (56 %), pour soutenir la réussite éducative (54 %) et pour favoriser le développement physique et mental (53 %) insuffisants.
«À un an des élections provinciales, on appelle vivement le gouvernement et les partis d’opposition à ne pas oublier les ados. Ils sont des citoyens à part entière et doivent être considérés comme tels dans les décisions qui les concernent. Il faut se soucier de leur réalité et leur offrir des activités et des services adaptés à leurs besoins variés, ce qui passe par un financement rehaussé des maisons des jeunes (MDJ). Parce que l’avenir de nos ados, c’est maintenant qu’il faut y penser», affirme Nicholas Legault, directeur général du RMJQ, par voie de communiqué.
Le RMJQ soutient que les MDJ répondent aux enjeux soulignés dans le sondage, notamment en favorisant la mise en place de saines habitudes de vie, l’inclusion, la diversité et l’autonomie.
Selon le RMJQ, les MDJ éprouvent des difficultés à obtenir du financement, puisque la mission variée de celles-ci ne leur permet pas de s’inscrire dans une case spécifique. En 2024-2025, les 251 MDJ membres du RMJQ ont reçu un financement moyen de 184 284 $ pour leur fonctionnement global, alors que leurs besoins réels se chiffrent plutôt à 736 177 $ estiment-elles.