Par Catherine D'Amours - catherinedamours@journaldelevis.ca
«Nous souhaitons remercier les gens de Lévis qui donnent depuis 20 ans», a souligné la directrice générale de la Ressourcerie de Lévis, Ruth Fillion.
Depuis son ouverture, la Ressourcerie a pour mission de réduire l’empreinte environnementale de la population lévisienne par la récupération des meubles, vêtements et autres objets. Le but : redonner une deuxième vie à tout ce qui peut être encore utile pour quelqu’un d’autre. Une grande équipe travaille à recevoir les dons, les trier, établir les prix et placer les biens sur le plancher.
«Nous souhaitons éviter que des objets se retrouvent inutilement à l’écocentre. Nous récupérons les objets qui sont encore fonctionnels. Il ne faut pas qu’il manque de morceaux ou, par exemple, qu’un vêtement soit taché ou troué», a expliqué Ruth Fillion
En plus de sa mission environnementale, la Ressourcerie s’est associée, par le passé, à plusieurs autres causes et organismes qui viennent en aide à la population lévisienne. L’an dernier, les équipements de hockey récupérés au centre de don ont été remis à un organisme qui a pu les réparer et les donner à près de 500 jeunes.
«Nous accueillons parfois au sein de notre équipe des personnes qui ont des heures de travaux communautaires à faire. Nous essayons aussi de favoriser l’embauche de travailleurs qui ont de la difficulté à réintégrer le marché du travail. Cela peut être des personnes qui ont des problèmes de santé, peu de disponibilité ou de l’anxiété sociale, par exemple», a lancé Ruth Fillion.
Une histoire qui traverse le temps
Employée de la Ressourcerie depuis 20 ans, Diane a commencé à évoluer au sein de l’entreprise quelques mois après l’ouverture de celle-ci. Elle raconte que «les gens ont été généreux dès le début». Malgré les défis et les ajustements que l’entreprise a vécus à travers les années, elle souligne que le tout s’est «stabilisé et équilibré».
S’occupant d’une section de la Ressour-cerie appelée la boutique, Diane cherche les trésors cachés dans les dons reçus. Les vêtements de valeur supérieure, les antiquités, les objets de collections ne sont que quelques exemples qui peuvent se retrouver dans sa section boutique.
«J’ai l’œil plus aiguisé avec les années. Je suis plus sévère envers la qualité des produits que ce qui se vend dans le reste du magasin. Tout est bien nettoyé, repassé, etc. On veut donner une valeur ajoutée», souligne-t-elle.
La directrice générale et Diane souhaitent toutes deux souligner que leur clientèle est très variée et qu’il ne s’agit pas que de «gens dans le besoin», mais aussi de collectionneurs ou de gens qui ont à cœur l’environnement. Elles soulignent aussi la fidélité de leur clientèle.