«En ce moment, j’ai encore une vingtaine d’abandons qui attendent pour des chats et une dizaine pour des chiens», déplore Alexandre Arcand-Langlois, directeur général de la SPA Ville de Lévis.
Les raisons derrière ces abandons sont les déménagements, mais touche aussi l’inflation et les coûts reliés à l’animal ainsi que la population vieillissante qui, lorsqu’elle emménage en résidence pour aînés, ne peut apporter son animal avec elle.
Avec son équipe vétérinaire sur place, l’équipe de la SPA ne chôme pas afin de prendre soin des animaux qu’elle reçoit, qu’ils soient en santé ou non. L’organisme peut aussi compter sur la présence de bénévoles qui viennent entre autres faire sortir les chiens ainsi que sur plusieurs familles d’accueil. La SPA aimerait toutefois en avoir encore plus afin d’héberger certains pensionnaires le temps de leur trouver une famille pour la vie.
Le refuge n’est pas unique dans sa situation : tous les partenaires avec qui ils parlent et les refuges de la région vivent une réalité similaire.
Une période anormale
Bien que la période des déménagements puisse être un moment de l’année où les refuges reçoivent beaucoup d’animaux, Alexandre Arcand-Langlois souligne qu’à Lévis, c’est habituellement la rentrée scolaire qui frappe davantage comme beaucoup d’étudiants se déplacent à travers les régions.
Cette période semble donc être attendue avec appréhension considérant déjà que les installations sont à capacité maximale et qu’il y a une liste d’abandons en attente.
«Le message que nous voulons passer, c’est de venir adopter dans les refuges», indique Alexandre Arcand-Langlois.
Adopter de manière responsable
Même si la SPA souhaite trouver des adoptants pour ses chiens et chats, cette dernière s’assure toutefois que les candidats à l’adoption soient prêts à offrir un espace qui convient à l’animal ainsi qu’un style de vie qui est en concordance avec l’humain et l’animal de compagnie. La SPA souhaite aussi s’assurer que les familles soient conscientes des coûts qui peuvent être rattachés à son accueil.
Au-delà de la nourriture, des jouets et autres, un accident nécessitant une visite chez le vétérinaire peut arriver à tout moment, même avec un animal en santé.
Une attente qui se fait sentir
Alors que la construction du nouveau bâtiment d’accueil de la SPA à Saint-Étienne-de-Lauzon suit son cours, l’équipe semble impatiente de rentrer dans ses nouveaux locaux afin d’offrir un environnement plus adapté à ses pensionnaires.
«La Ville de Lévis met la main à la pâte. C’est une première au Québec ou à peu près dans les premières qu’une Ville décide d’investir dans un projet comme ça de 4,4 M$. C’est quatre fois plus grand qu’ici», souligne Alexandre Arcand-Langlois.