Une vingtaine de personnes se sont rassemblées devant la gare fluviale de Lévis pour l’occasion avant de se diriger vers le rassemblement national qui se déroulait à l’Assemblée nationale du côté de Québec.
François Winter, le directeur général de L’A-DROIT de Chaudière-Appalaches, a tenu un discours à titre de porte-parole de l’Association des groupes d’intervention en défense de droit en santé mentale du Québec. Il a entre autres souligné l’importance des droits fondamentaux des personnes qui utilisent la loi d’exception P-38.
«C’est une loi d’exception qui doit rester une loi d’exception», a-t-il déclaré.
L’A-DROIT de Chaudière-Appalaches a lancé la campagne nationale Touche pas à nos droits! pour donner suite à l’annonce de l’Institut québécois de réforme du droit et de la justice sur la loi P-38, qui permet de priver temporairement une personne de sa liberté dans la mesure où son état mental présente un danger pour elle-même ou pour autrui. L’organisme communautaire se donne comme mission les droits fondamentaux des personnes qui se retrouvent victimes de mesures de coercition en santé mentale soient respectés.