«Les municipalités sont en première ligne pour agir face aux changements climatiques et en subissent les impacts directs. Au cours des dernières années, leur leadership s’est fait sentir partout au Québec, et ce sondage le confirme : les futurs maires et mairesses ont un mandat clair de la population pour agir et adapter nos villes et villages afin de prévenir les impacts climatiques. Le gouvernement est peut-être fatigué d’entendre parler du climat, mais pas la population : c’est un sujet de préoccupation important pour les Québécoises et les Québécois», a soutenu Christian Savard, directeur général de Vivre en Ville.
Mené par Léger du 3 au 5 octobre auprès de 1 010 personnes, le sondage portait sur les 12 propositions de la plateforme Les 12 travaux de nos collectivités, présentée par Vivre en Ville au printemps.
Ces recommandations portent notamment sur le redéveloppement des milieux déjà bâtis, la réduction des émissions des bâtiments, la revitalisation des centres-villes, le verdissement des milieux de vie ou la protection des milieux naturels face à l’étalement urbain.
«Les gens demandent à leurs conseils municipaux d’agir pour la lutte et l’adaptation aux changements climatiques. Nous le voyons partout au Québec : la volonté de protéger les milieux naturels et de limiter l’empiètement sur la nature n’a jamais été aussi forte. Nous devons être du bon côté de l’histoire face à la pire crise que l’humanité ait connue. Les élu-e-s ont la responsabilité d’écouter la population québécoise, pas les architectes du recul climatique», a donc renchéri Alice-Anne Simard, directrice générale de Nature Québec, une organisation membre de Vire au vert.