«Tout le monde recule sur le tramway. Bruno Marchand évoque un plan B, Geneviève Guilbault demande l’acceptabilité sociale, François Legault ne ferme plus la porte à un référendum et les autres députés de la CAQ ont fait valoir publiquement leur opposition au projet. (...) La journée où le gouvernement Legault abandonne officiellement le projet de tramway, il faut s’assurer qu’il n’y ait pas une fuite des capitaux vers Montréal. Les citoyens de Québec ont besoin de voir s’améliorer la mobilité dans la ville. Notamment, par un troisième lien et un système de transports en commun flexible qui s’ajustera à la demande», a lancé le chef du PCQ, Éric Duhaime, pour expliquer sa sortie.
Estimant que la gratuité du transport en commun «incitera» davantage les citoyens à l'utiliser, les conservateurs veulent que les autorités s'inspirent des villes de Beloeil et Mont-Tremblant qui «ont récemment utilisé cette approche avec succès».
Du même souffle, le PCQ a argué que sa proposition était préférable au tramway «puisqu'il s’agit d’une alternative flexible ne nécessitant pas d’investissements en infrastructure et pouvant s’adapter selon la demande et que l’électrification de la flotte complète du RTC coûterait beaucoup moins cher que le tramway».
Également, les conservateurs soutiennent que leur plan évitera «la pollution sonore et l'abattage de 1 000 arbres centenaires» comme le provoquera le tramway et que l'ajout d’autobus électriques «ne fait pas la guerre à l’auto» en évitant la suppression de voies de circulation et de cases de stationnements. Enfin, ils croient fermement que «l’autobus permet de desservir une plus grande partie de la population qui se verra refiler une partie de la facture».