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Ville de Lévis

Le conseil municipal du 11 décembre en bref

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Photo : Archives - Gilles Boutin

11 déc. 2023 07:59

Après avoir adopté le budget 2024 de la Ville en séance extraordinaire, les élus municipaux de Lévis se sont ensuite réunis pour une séance ordinaire du conseil municipal. Voici un résumé des sujets d’importance abordés et des décisions majeures prises par les échevins lors de la réunion.

L’avenir d’un club de ski de fond fait jaser

Lors de la période de questions de la séance, quelques citoyens ont pris la parole pour partager leurs inquiétudes face à l’avenir du Club de ski de fond Ville-Guay, à Lauzon. Les sentiers de l’organisme se situent sur le site du défunt projet Rabaska, que le gouvernement provincial veut acquérir pour notamment de futurs usages industriels.

Déçue que le maire n’ait pas rencontré les représentants du club depuis juin pour discuter de l’avenir de l’organisme, Hélène Allard, administratrice et porte-parole du Club de ski de fond Ville-Guay, a réitéré sa demande au premier citoyen, le 11 décembre. Gilles Lehouillier a alors souligné qu’il avait préféré attendre que l’acquisition du site par le gouvernement provincial se concrétise avant de rencontrer le groupe. Toutefois, comme le dossier chemine toujours, le maire a indiqué qu’il n’allait pas attendre l’officialisation de la transaction. Le président de la commission consultative d’urbanisme et d’aménagement de la Ville, Guy Dumoulin, a ajouté que lorsque cette étape sera réalisée, il sera plus «facile de regarder le futur des droits de passage» du club pour ses sentiers.

Lehouillier critique l’intransigeance du CN

Deux résidents de Charny ont aussi profité de la période de questions pour demander une mise à jour sur le dossier de l’abolition du sifflet de train à Charny. Le maire a alors indiqué que le dossier était bloqué en raison des demandes du Canadien National pour concrétiser cette demande de plusieurs citoyens de Charny.

Alors que la Ville avait réservé entre 1 et 2 M$ pour réaliser des travaux de sécurisation nécessaires pour permettre l’arrêt de l’usage du sifflet de train lors de leur passage dans le quartier, le CN demande des investissements de 5 M$ à la municipalité pour atteindre cet objectif, selon le maire. Ce que refuse la Ville de Lévis. Comme l’Office des transports du Canada et le gouvernement fédéral semblent «refuser de s’en mêler», Gilles Lehouillier désire prochainement rencontrer le ministre fédéral des Transports, Pablo Rodriguez, pour discuter du dossier.

Lévis toujours intéressée par la Ferme Chapais

 Lors de la séance, les élus ont adopté une résolution pour faire savoir au gouvernement fédéral que la Ville de Lévis est intéressée à se porter acquéreur du site de la Ferme Chapais, dans le secteur Saint-David. En novembre, Ottawa a fait savoir qu’il souhaitait céder ses installations qui ont auparavant servi de ferme expérimentale et de lieu de quarantaine animale. Conformément à la politique du Conseil du trésor du Canada, le bien est offert en priorité à différents organismes, dont aux administrations municipales et aux groupes autochtones. Les organismes intéressés à cette propriété doivent démontrer leur intérêt au plus tard le 21 décembre prochain.

Les représentants de la nation huronne-wendate ont récemment confirmé leur intérêt à se porter acquéreur du site et à collaborer avec la Ville de Lévis afin de mettre en valeur le site. De plus, la nation huronne-wendate initiera une consultation auprès des autres nations autochtones afin de valider leur intérêt à collaborer.

«La décision de ce soir est extraordinaire. Nous avons toujours dit qu’on voulait préserver le site de la Ferme Chapais pour des usages publics. Le partenariat que nous pourrons nouer avec des nations autochtones pourrait notamment nous permettre de mettre en place un centre d’interprétation, mettant en valeur la riche histoire des Autochtones sur le territoire lévisien», a souligné Gilles Lehouillier.

Notons que le gouvernement fédéral fera connaître au cours des prochaines semaines les modalités de cession, dont les coûts et conditions d’acquisition, du site.

Des aides financières pour étudier des projets sportifs

Les conseillers ont aussi donné leur feu vert à l’octroi d’aides financières pour permettre l’étude de projets sportifs. D’abord, le Patro de Lévis a reçu la confirmation de recevoir un soutien de 25 000 $ pour la réalisation d’une étude de faisabilité dans le cadre du projet de patinoire couverte réfrigérée sur leur terrain.

Comme la structure de la patinoire actuelle du Patro étant vieillissante et que l’organisme se questionne sur ce que son terrain pourrait accueillir dans les prochaines années, le Patro de Lévis envisage la possibilité de se doter d’une patinoire couverte réfrigérée. L’étude soutenue financièrement par la municipalité permettra d’élaborer un concept préliminaire pour un projet de patinoire extérieure couverte réfrigérée et de son bâtiment de services ainsi que déterminer le budget du projet.

Pour sa part, la marina Parc Nautique Lévy recevra un coup de pouce de 48 000 $ de la Ville pour réaliser une étude de 60 000 $ visant l’analyse des meilleurs scénarios de réfection du quai et de la jetée limitant le bassin de ses installations. En effet, le quai Impérial, qui est l’enrochement protecteur situé du côté est de la marina, doit faire l’objet de travaux majeurs de réfection nécessitant des investissements de l’ordre de 5 à 6 M$ de dollars afin d’assurer la sécurité des usagers de la marina, mais également du transport maritime du Saint-Laurent. Les poutres de bois maintenant la structure en place sont dans un état de dégradation avancée.

Investissement dans les heures de glace dans l’ouest

Enfin, les conseillers ont approuvé une résolution pour autoriser le maire et la greffière de la Ville pour signer l’avenant #2 au contrat de location d’heures de glace, de salles, de casiers et de bureaux avec l’entreprise gérant le Centre Bruno-Verret, à Saint-Étienne-de-Lauzon.

Concrètement, les deux parties ont convenu pour le prochain cycle de cinq ans d’ajuster les tarifs en fonction des paramètres suivants, soit 10 % d’augmentation pour la sixième année et 3 % d’augmentation annuellement pour les quatre autres années suivantes. Quant au taux au pied carré de location des bureaux et au taux horaire de location des salles, l’augmentation est de 3 % par année pour les cinq années. De plus, «les besoins en heures de glace ayant augmenté de façon significative», la Ville de Lévis s’engager à louer 3 060 heures minimum au lieu de 2 500 heures.


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