Rappelons d'emblée que la Coalition avenir Québec est dans la tourmente depuis quelques jours après que les médias nationaux et des députés de l'opposition aient révélé que citoyens et des maires aient été sollicités à prendre part à des cocktails de financement en échange d'une rencontre avec un ministre caquiste.
D'ailleurs, des députés caquistes font actuellement l’objet d’une enquête de la commissaire à l’éthique pour ce motif.
«Un Québécois qui contribue financièrement à un parti politique, c’est un engagement citoyen, un indicateur de notre vitalité démocratique. Le problème actuel, c’est le manque d’éthique du gouvernement Legault, pas le financement privé. La CAQ détourne l’attention et propose une solution qui l’avantagerait éhontément. La Parti conservateur a été le parti qui a dépendu le plus, et de loin, du financement privé lors de la dernière élection, soit 87% de son financement», a déploré le chef conservateur.
Du même souffle, Éric Duhaime a partagé sa crainte que la suggestion caquiste «conduise à une impossibilité pour un nouveau parti ou un petit parti de devenir un grand parti et, inversement, à un parti en décrépitude de s’accrocher trop longtemps dans le décor politique».