Le PCQ a rappelé qu'avant son arrivée au pouvoir en 2018, la Coalition avenir Québec (CAQ) avait promis de supprimer 5 000 postes dans la fonction publique pour économiser 380 M$. Les conservateurs ont déploré que depuis 2018, la fonction publique «s'est plutôt engraissée» de plus de 5 000 nouveaux fonctionnaires tandis que 56 000 postes ont été ajoutés pour l'ensemble du gouvernement.
En coupant des postes gouvernementaux, le PCQ estime que Québec pourrait «favoriser la croissance économique, réduire le fardeau fiscal des contribuables et améliorer la productivité de la fonction publique».
«Il faut un plus petit gouvernement pour permettre au Québec de retrouver un environnement propice à l’entrepreneuriat, l’innovation et la création d’emplois. Force est d’admettre que c’est le contraire qui s’est produit ces dernières années», a soutenu Éric Duhaime, chef du PCQ.
Du même souffle, il a argué que des coupes dans la fonction publique étaient nécessaires alors que les améliorations des conditions de travail des travailleurs de l'État, accordées par le gouvernement caquiste à l'occasion des actuelles négociations dans le secteur public, «coûteront à échéance une somme de 11 G$ par année supplémentaire aux contribuables». Le PCQ craint que le gouvernement du Québec soit face à «un manque à gagner».
«Les dépenses de l’État vont considérablement augmenter ces prochaines années. Est-ce que la CAQ va commencer à se serrer la ceinture ou va-t-elle continuer de presser les contribuables comme des citrons?», a conclu M. Duhaime.