«Je suis très fier de ce que j’ai fait. Je remercie les gens qui m’ont accompagné. C’est certain que j’aurais souhaité autre chose. Je vais partir vers d’autres horizons. J’aurais aimé le réaliser avec Repensons Lévis, mais je vais l’accomplir ailleurs», a souligné Elhadji Mamadou Diarra après l’annonce.
Au total, 253 personnes sont venues exercer leurs voix. La course à la chefferie aura lieu au printemps 2024 pour le parti. Un ou une cheffe par intérim sera nommé sous peu.
Priorités des membres
En plus de s’affirmer sur la chefferie du parti, les membres de Repensons Lévis ont pu s’exprimer sur leurs priorités quelque temps avant le congrès. C’est la directrice adjointe de cabinet, Jessie Moore Tremblay, qui a présenté les résultats.
Les trois enjeux qui ressortent le plus sont le transport et la mobilité durable à 73 %, le développement urbanistique à échelle humaine à 71 % et le respect et la protection de l’environnement avec 45,2 %. Jessie Moore Tremblay a aussi indiqué que plusieurs ont souligné vouloir «trouver une identité lévisienne» qui ne correspondrait pas qu’à n’être «que la voisine de Québec». Aussi, la saine gouvernance a été votée à 35 % comme étant l’un des plus importants enjeux.
Soutenir la politique municipale
En marge du vote, deux conférenciers ont pris la parole : l’ancienne mairesse de Lévis, Danielle Roy Marinelli, et l’ancien directeur général des groupes de ressources techniques, Nouvel Habitat, Alain Marcoux.
Danielle Roy Marinelli a discuté de son expérience et des défis qu’elle a rencontrés au courant de sa carrière en politique municipale. Elle souhaitait venir partager le fait que lorsqu’elle a commencé elle n’avait aucune base en politique et voulait démontrer qu’il est possible de faire son chemin dans ce domaine malgré tout. «Je ne suis pas venue faire une conférence au parti de l’opposition. Je suis venue parler à des gens qui veulent faire de la politique municipale et je vous encourage à le faire. Lévis Force 10 n’est plus mon parti. Je suis une ex-élue qui a le goût d’encourager les gens à faire de la politique pour les citoyens qu’ils représentent», a soutenu l’ancienne mairesse. De son côté, Alain Marcoux a livré une conférence sur les solutions entourant la problématique de la crise du logement. Il a entre autres parlé des raisons qui poussent les gens vers l’itinérance et surtout des différences entre le passé et la situation actuelle. Par exemple, il a expliqué que maintenant 22 % des gens qui se retrouvent en situation d’itinérance le sont par expulsion du logement pour des raisons d’ordre financières, un chiffre beaucoup plus élevé qu’avant, selon lui.
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