Regroupant les travailleurs de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), de la Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) et de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), cette troisième séquence vise à démontrer «le sérieux et la détermination d’arriver à une entente avant les fêtes», ont lancé les porte-paroles du Front commun.
«Tout le monde sait que nos conditions de travail ne sont pas acceptables, que nos tâches sont trop lourdes, que ce qu'on fait au quotidien n'est pas assez valorisé. Oui, il y a les salaires, et oui, il faut les augmenter. Mais ce sont toutes les conditions de travail qu'il faut améliorer dans nos réseaux», ont ajoutés les leaders syndicaux dont le premier vice-président de la CSN, François Enault, le président de la CSQ, Éric Gingras, la présidente de la FTQ, Magali Picard, et le président de l’APTS, Robert Comeau, en point de presse le 28 novembre.
Rappelons que le Front commun a fait une demande de conciliation le 16 novembre dernier, laquelle a généré un peu de mouvement. Les parties ont entrepris d’exposer chacune leur point de vue et de clarifier leurs positions. Bien que reçu favorablement, cela n’exclut pas le besoin de maintenir la pression et de poursuivre la mobilisation.
«Si la négociation devait se prolonger, le gouvernement portera l’odieux des conséquences de son inaction et devra faire face à la mobilisation monstre de nos 420 000 membres», ont souligné les porte-paroles du Front commun.