Cette zone verte a pour but de permettre une transition plus sécuritaire et fluide entre la voie cyclable du chemin du Fleuve et le Parcours de la rivière Etchemin, le Parcours des Anses et le nouveau Parcours utilitaire du boulevard Guillaume-Couture.
Elle vise à offrir une meilleure visibilité et sécurité pour les cyclistes, une plus grande facilité à démarrer lorsque le feu de circulation passe au vert et une meilleure cohabitation entre les piétons et les cyclistes.
«Si le feu de circulation est rouge quand le cycliste arrive à l’intersection, il vient s’installer dans la zone verte du sas vélo. Une fois que le feu passe au vert, il a la priorité de passage. Comme ça, il est beaucoup plus visible pour les automobilistes. On est dans une zone névralgique, sur un boulevard très achalandé. Venir délimiter des zones avec une couleur voyante, ça permet de mieux comprendre l’intersection pour les cyclistes et les voitures», a expliqué Stéphanie Paré, conseillère en mobilité durable à la Ville de Lévis, qui a affirmé que la Ville a longuement échangé avec Québec et Laval afin d’avoir leur retour sur l’expérience.
De son côté, le Service de police de la Ville de Lévis (SPVL) était aussi présent pour informer les usagers de la route et de la piste cyclable de cette nouvelle infrastructure.
«On fait de la sensibilisation envers les piétons, les cyclistes et les automobilistes. On veut partir la roue pour implanter le réflexe d’utiliser les sas vélo. Ce ne sera pas la seule opération que nous allons faire cet été, alors que nous aurons bientôt notre unité de policiers à vélo. Par défaut, la police, on s’occupe de la sécurité et ça, c’est un élément de plus pour rendre les pistes cyclables encore plus sécuritaires à Lévis», a indiqué Jean-Sébastien Levan, porte-parole du SPVL.
Une première étape franchie
Maintenant ce premier pas franchi dans le projet, la Ville prendra quelques semaines afin d’analyser les impacts de cette première zone et d’autres sas vélo pourraient voir le jour sur le territoire prochainement.
«Pour l’instant, on veut vraiment suivre cette intersection pour en apprendre davantage sur le comportement des gens. On veut aussi faire beaucoup de sensibilisation. C’est nouveau pour nous, donc on veut s’assurer que les gens comprennent bien ce que c’est et l’utilise bien. Par la suite, on pourra planifier les prochains à venir à Lévis», a conclu Stéphanie Paré.