dimanche 24 août 2025
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Gare fluviale

Jean-Claude Légaré expose 10 toiles à Lévis

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Photo : Étienne Vallières

22 août 2025 11:49

Dans le cadre d’un appel de projet de la Ville de Lévis, Jean-Claude Légaré, artiste visuel lévisien, a été sélectionné pour exposer 10 de ses œuvres au grand air, près de l’ancienne gare fluviale de Lévis. Il a choisi d’y présenter des œuvres qui représentent la beauté de sa ville natale.

Lorsqu’il a dû choisir parmi ses 10 toiles qui seraient exposées par la Ville de Lévis, Jean-Claude Légaré a tout de suite su qu’il allait choisir 10 paysages lévisiens qu’il avait peints au cours des 20 dernières années. Malgré qu’il ne désire pas avoir de créneau précis, c’était logique de représenter sa ville pour celui qui l’a illustrée dans plus d’une cinquantaine de tableaux.

«Je suis né à Lauzon et j’ai presque toujours habité à Lévis. J’ai toujours aimé peindre Lévis. C’est mon endroit natal. Pour avoir voyagé un peu en Europe, aux États-Unis et au Canada, je trouve qu’ici on est tellement choyé. On ne se rend pas compte de la perspective sur le fleuve, sur la Rive-Nord et sur l’espace. On est en haut de la côte Bégin et on regarde le fleuve, c’est immense, c’est grandiose», explique Jean-Claude Légaré.

Préserver le patrimoine

Pour le Lévisien, pouvoir exposer ses œuvres près du fleuve, c’est une grande fierté, puisqu’il considère que c’est «un peu un legs» qu’il fait aux habitants de la municipalité. Si c’est une façon de donner une nouvelle vie à ses tableaux, c’est également «un rappel qu’il y a une histoire bien ancrée qui continue», une façon de se rappeler l’importance de se réapproprier les lieux ainsi qu’une manière de préserver le patrimoine lévisien.

«La valeur de ce patrimoine, c’est le lien avec notre histoire, on n’y échappe pas, lance Jean-Claude Légaré. À tout âge, on va voir un bâtiment et on va se dire qu’on y allait et qu’on faisait telle ou telle chose. Tout ça est lié à notre histoire à chacun de nous, à notre histoire collective. Il y a une des toiles que j’ai faites qui date de 2017 ou 2018 et il n’y a rien qui a changé à cet endroit. C’est important pour moi l’idée de préserver notre patrimoine. Il y a une histoire derrière ça.»

S’il voit la beauté dans les paysages de sa ville natale, Jean-Claude Légaré garde toujours un œil sur toutes les formes de beauté qui peuvent exister. Selon lui, c’est une manière de rendre les gens plus heureux.

«Je n’arrête pas d’espérer, je n’arrête pas d’avoir un œil sur la beauté des choses, ça je ne peux pas, souligne-t-il. La beauté, si tu en mets plus dans ton environnement, les gens vont être plus heureux. Ça c’est certain. Quand j’ai choisi ces 10 paysages-là, c’est un peu ce que je me disais. J’aimerais que les gens se réapproprient ces lieux-là qui leur appartiennent et qui sont d’une grande beauté finalement.»

Vision artistique pérenne

Pour celui qui croit «qu’avoir des doutes, c’est la plus belle chose au monde», il est important de ne jamais répéter un même sujet. C’est toutefois aussi important d’offrir quelque chose qui pourra vivre longtemps. C’est dans cet esprit qu’il expose ses œuvres profondément lévisiennes.

«Il y a cette volonté là de vouloir faire des choses qui sont pérennes, pas nécessairement pour mon nom, mais pour l’œuvre, assure Jean-Claude Légaré. Moi je vais passer, mais l’œuvre va rester. Si l’œuvre est appréciée dans le futur, je vais avoir rempli ma mission.»

 

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