Rappelons que l’organisme a dû fermer il y a six mois en raison de punaises de lit dans les vêtements et d’une «mauvaise qualité de l’air». Son adversaire à la mairie, Steven Blaney, candidat pour Prospérité Lévis, lui a reproché lors du débat tenu à la Chambre de commerce et d’industrie du Grand Lévis (CCIGL) le 29 septembre d’avoir abandonné la ressource alors qu’il était conseiller de Saint-Étienne.
Serge Bonin a indiqué avoir été très «surpris» de recevoir ce blâme, ajoutant que «c’est une incompréhension du rôle de l’élu. C’est l’administration qui doit essayer de voir quelles sont les solutions et qu’est-ce qu’on a en main. L’élu est l’entremetteur. […] J’essaie de voir [l’avancement] avec la Ville. Je suis patient, mais ça n’aboutit pas. Le service d’entraide n’a toujours pas de local».
Devant le bâtiment, Serge Bonin a donc d’abord pris la parole pour aborder l’enjeu de l’état des infrastructures de la Ville de Lévis utilisées par les organismes communautaires sur le territoire. Le candidat est parti de l’exemple de la situation du Service d’entraide pour dénoncer également d’autres cas, notamment le fait que le Cercle des fermières de Saint-Nicolas soit installé dans un bâtiment de Saint-Étienne-de-Lauzon par manque d’espace ou les installations «inadéquates» pour un club de judo dans le secteur.
«On a des problèmes, des besoins au niveau de nos infrastructures de nos organismes et ça, il faut y voir une priorité», a-t-il indiqué.
Il souhaite également revoir le système de réponse aux demandes pour le rendre plus efficace.
Au niveau du logement, le conseiller actuel de Saint-Étienne-de-Lauzon a questionné le coût réel d’un logement abordable. Il a également abordé la possibilité de modifier les réglementations pour protéger les loyers des logements abordables sur le long terme.
Il a nommé comme exemple l’achat de terrain par la Ville pour les protéger du marché et pour favoriser l’installation de logements de type coopérative.
Sur l’itinérance, des lits supplémentaires sont nécessaires à Lévis pour le chef de Repensons Lévis. «C’est inhumain, ce n’est pas acceptable qu’un Lévisien soit obligé de coucher dehors», a-t-il ajouté.
Pour tous les enjeux touchant le milieu communautaire incluant l’itinérance, Serge Bonin a affirmé que la Ville de Lévis devait favoriser la concertation avec le milieu pour «comprendre les besoins» réels.