Par Nicolas Roy

«Les enjeux auxquels font face les personnes aînées sont transversaux et touchent à la fois les finances personnelles, la famille, la santé, les transports et bien plus. Le ou la ministre des Aînés doit avoir une ‘‘lentille aînée’’ afin de garantir que chaque décision gouvernementale tienne compte de leur réalité», explique la présidente de la FADOQ, Gisèle Tassé-Goodman, par voie de communiqué.

Le ministère devra déposer un budget pour soutenir concrètement les personnes aînées par des programmes et initiatives adaptés. La FADOQ demande également qu’on s’engage à maintenir en place le Régime canadien de soins dentaires.

Parmi ses autres demandes, la FADOQ réclame la bonification de 10 % de la Sécurité de la vieillesse pour les personnes de 65 à 74 ans ainsi qu’une hausse minimum de 50 $ par mois de la somme octroyée par le Supplément de revenu garanti. Rappelons que les personnes admissibles au Supplément de revenu garanti ont des revenus annuels de moins de 22 056 $.

«De plus en plus de personnes de 65 ans et plus vivent dans une précarité financière inquiétante en raison de la hausse du coût de la vie. Il est urgent d’agir pour leur assurer des revenus suffisants afin qu’elles puissent vieillir dans la dignité», affirme Mme Tassé-Goodman.

Enfin, la FADOQ demande un meilleur soutien pour les personnes proches aidantes, qui jouent un rôle social essentiel, en prolongeant les prestations d’assurance-emploi jusqu’à 52 semaines pour celles qui doivent quitter leur emploi temporairement.