Par Étienne Vallières et Mélanie Labrecque
Mario Fréchette
Le candidat qui prendra bientôt sa retraite du domaine de l’informatique a commencé à s’intéresser à la politique il y a un peu plus de quatre ans.
«Je me suis intéressé à la politique parce que je trouvais que les décisions des dirigeants n’étaient pas à l’avantage des citoyens, peu importe le palier politique. J’ai donc décidé de participer comme candidat pour le PPC afin de changer ça», explique Mario Fréchette.
Le candidat dans Bellechasse-Les Etchemins-Lévis a pu se retrouver en observant les valeurs du PPC.
«On est géré par des mondialistes et j’ai peur de leur désir de créer un seul peuple, notamment en raison de l’immigration massive, souligne Mario Fréchette. Le PPC me rejoint parce qu’il veut cesser l’immigration de masse, il se positionne contre les mesures LGBTQ, il veut travailler avec les États-Unis et veut cesser le contrôle des armes.»
Bien qu’il soit néophyte dans les campagnes politiques, le candidat du PPC a déjà plusieurs idées pour aider les gens de sa région, notamment cesser la gestion de l’offre pour les producteurs laitiers.
«Les agriculteurs se font brasser, donc on est le seul parti qui veut les aider en se débarrassant de leurs quotas à juste prix. On fera ça progressivement, sur cinq ans, pour finalement abolir la gestion de l’offre. Il faut protéger les agriculteurs parce qu’ils sont notre garde-manger, alors si on les perd, ça ne va pas bien», mentionne Mario Fréchette.
Pier-Olivier Roy
Le candidat du PPC dans la circonscription de Lévis-Lotbinière, Pier-Olivier Roy, est un fervent défenseur du libre marché pour les questions économiques, notamment dans le dossier de la gestion de l’offre.
«Toutes les sociétés en général ont plus à gagner d’un système de libre marché où la compétition mène à l’amélioration des produits et des méthodes de production», soutient M. Roy.
Ce dernier ajoute que l’ouverture du marché canadien à des producteurs étrangers, notamment américains, ne signifierait pas nécessairement la fin pour les producteurs d’ici. Si les consommateurs canadiens ne veulent pas de produits importés, ils n’auront qu’à choisir les produits canadiens.
«Mon père m’a souvent dit que le vrai pouvoir c’est celui du portefeuille. Si tu es en désaccord avec un produit, une entreprise ou une philosophie, tu ne vas pas leur donner ton argent», a-t-il imagé.
Main-d’œuvre
Pour Pier-Olivier Roy, l’immigration ne peut pas être la seule option pour pourvoir les besoins de main-d’œuvre des entreprises d’ici. D’ailleurs, tout comme pour sa formation politique, il plaide pour une diminution des seuils d’immigration.
«Nous sommes en faveur d’une immigration saine et contrôlée qui bénéficie au Canada. Ce n’est pas de faire entrer tout le monde qui veut entrer, même si l’on est une terre d’accueil reconnue.»
Parallèlement, il souhaite que le gouvernement réfléchisse à des moyens de faire augmenter le taux de natalité afin de résoudre ce problème à moyen et long terme. «Si on donnait des avantages», a-t-il soulevé.
Pier-Olivier Roy est un membre fondateur du PPC. C’est un «sentiment d’empiétement sur ma vie personnelle» de la part du gouvernement qui l’a amené à s’impliquer en politique.
«Comme le dit le dicton : si ce n’est pas nous, qui? Si ce n’est pas maintenant, quand? Je me sentais un peu comme certains autres groupes. J’avais l’impression qu’on empiétait sur mes droits et qu’on venait brimer ma liberté depuis quelques années. Ç’a été un appel à m’en mêler», a-t-il conclu.