Ce dernier indique que «plus de 85% des revenus de la Ville reposent uniquement sur les taxes», alors que «la moyenne des villes se situe autour de 65%». Pour réussir à diversifier les revenus municipaux, le parti propose d’affecter une ressource dédiée à la recherche et à la concrétisation de partenariats avec le privé, de développer une expertise de la recherche philanthropique pour trouver des investissements privés et approfondir ses connaissances des programmes de subvention.
«Les projets qui ont le plus de chances de réussir sont ceux qui naissent de plusieurs partenaires. On a pu le constater avec le complexe sportif de Montmagny qui a été soutenu par le programme de subvention provincial. Le gouvernement apprécie quand le privé vient partager le risque, pourvu que le montage financier soit solide», explique Serge Bonin.
Pour Repensons Lévis, les redevances au développement sont aussi une source de revenus «nécessaire» afin de «répartir la facture de la croissance», indiquant que le candidat à la mairie les réclamait depuis longtemps. «C’est beau densifier, mais il faut aussi assumer le coût des services demandés par les personnes qui viennent s’installer. Il faudra aménager correctement l’exploitation de la redevance avec les promotrices et les promoteurs afin de permettre la réalisation de projets et recevoir un retour sur notre investissement. On aurait dû instaurer ces redevances dès la demande du gouvernement afin de densifier davantage notre ville il y a plusieurs années. On a raté de belles occasions, mais au moins on y arrive», conclut-il dans le communiqué.