«La planification urbaine et l’environnement sont liés par une même idée d’arrimer nos décisions à la réalité des quartiers et aux défis climatiques. […] Il y a énormément de choses (dans le SAD) et on doit le réviser à partir du plan métropolitain d’aménagement et de développement qui guide les orientations des villes de la Communauté métropolitaine de Québec. Nous, on veut faire (la révision) quartier par quartier», a d’emblée lancé Serge Bonin.
Photo : Gilles Boutin
Le chef du parti promet d’aborder les thèmes de la densification et des hauteurs permises pour chaque secteur, la protection des milieux et la vision de développement à long terme. Des critères sur la qualité des matériaux, la durabilité et l’originalité architecturale, notamment par la création de plans particuliers d’urbanisme (PPU) dans les deux pôles considérés comme centres-villes, soit près du Centre des congrès de Lévis et à la tête des ponts sont aussi au cœur du sujet.
«Il y a eu dans les dernières années des exemples flagrants d’erreurs d’urbanisme, a souligné Serge Bonin. On ne peut pas faire pousser des tours dans la cour des bungalows. On a eu des bâtiments de 10 étages à côté d’une ligne à haute tension. Même trois étages parfois c’est trop quand la fenêtre donne sur la piscine du voisin. Quand on est arrivé, il n’y avait aucune limite de hauteur sur la route du Président-Kennedy et dans plusieurs zones. Si quelqu’un avait voulu faire un 100 étages, il aurait pu le faire. S’il y a des questionnements, il faut revoir chacune des zones.»
RL souhaite également simplifier la réglementation urbanistique dans le but de permettre la création de résidences bigénérationnelles, d’encourager la densification douce et de planifier la construction d’écoles dans les secteurs en croissance.
«On a entendu aux portes qu’on ne reconnaît plus notre Lévis. Il y a des conséquences évidemment de trafic et d’infrastructures, mais outre ça, juste le paysage que ça donne, ce n’est pas tout le monde qui est en accord. Je veux vraiment entendre la population pour dire ‘’à quoi vous voulez que ça ressemble le bâtiment qu’on construit, il est là pour 200 ans, peut-être plus’’», a mentionné Serge Bonin.
Mesures environnementales
Le parti politique promet aussi une stratégie d’adaptation aux changements climatiques de la Ville de Lévis chiffrée et mesurable avec «des cibles précises de réduction des gaz à effet de serre et d’augmentation du couvert végétal» et une clause d’analyse environnementale dans chacune des fiches de décisions municipales.
«On veut des cibles claires. Par exemple, pour la réduction des gaz à effet de serre, la dernière fois qu’on l’a mesuré, c’est en 2013. On dit qu’on améliore les gaz à effet de serre, mais on ne sait pas d’où on part et on n’a pas de cible précise. Même chose pour le couvert végétal et la gestion des eaux pluviales. On ne peut pas améliorer ce qu’on ne mesure pas», a conclu Serge Bonin.
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