Les toiles à l’aquarelle et à l’encre de petits et moyens formats sont présentées dans l’espace galerie du Café la Mosaïque, situé dans le Vieux-Lévis. Passionnée, l’artiste aborde l’art avec ferveur.

«J’aime me sentir libre dans ma pratique artistique, je ne limite pas. Ma base, c’est le dessin. J’aime me retrouver dans mon cocon pour créer, surtout le matin, il me faut mon crayon! Dans ma démarche, je commence par la couleur d’après un dessin. J’utilise le papier d’aquarelle et je recouvre ensuite la toile», a partagé l’artiste lévisienne.

Des personnages imaginaires, ainsi que des éléments naturels sont présentées dans plusieurs œuvres, parfois figuratives, abstraites ou encore, semi-figuratives.

Autodidacte, l’artiste a à cœur la contemplation et l’observation qui en découle, qui sont au cœur de sa démarche.

«J’observe toute chose autour de moi. Je commence parfois par prendre des photos. Je peux voir, par exemple, des visages dans les nuages, dans les arbres. Je transpose les différentes formes dans mes toiles. Je ne suis pas dans le réalisme! Il y a beaucoup de ligne courbes dans mes tableaux, à l’image de la féminité. J’intègre également la ligne droite de plus en plus afin de faire sentir une impression de solidité. Dans mon travail, j’aime être enveloppée par mon imaginaire, en me laissant porter par la musique. J’expérimente moi-même les médiums que j’affectionne comme l’aquarelle et c’est récent que je suive des ateliers d’art avec des enseignants que je choisis», a-t-elle expliqué.

Aller à la rencontre des gens la passionne.

«Ce qui m’anime présentement, c’est rencontrer les gens à leur domicile. Je m’inspire de leur espace, je fais des croquis sur place et je crée, par la suite à mon atelier, une œuvre pour eux», a-t-elle présenté.

Les arts vivants, le théâtre et le chant font également partie du bagage artistique de l’artiste en tissant des liens avec l’art visuel.

«L’influence des arts vivants dans ma pratique de l’art visuel est le mouvement. Beaucoup de visiteurs disent qu’il y a du mouvement dans mes toiles. Autant la danse, le chant et le théâtre suggèrent et encouragent mon expression. Ces formes d’arts peuvent d’une certaine manière, donner une âme à mes œuvres et dégager un sentiment de bien-être», a-t-elle poursuivi.

Nouvellement à la retraite, Mme Martel partage son plaisir à l’égard de son processus artistique, tout en témoignant son enthousiasme de faire partie de l’Association des artistes de la Rive-Sud (AARS).

«L’Association des artistes de Rive-Sud me permet aussi de suivre des formations d’une journée intensive. Dans l’association, nous sommes un petit groupe d’artistes qui partagent ensemble leurs acquis en étant reliés à une belle communication», a-t-elle témoigné.

Soulignons que Lise Martel n’est pas à sa première exposition. Elle a présenté ses œuvres dans la région de la Chaudière-Appalaches, notamment au Musée Marius-Barbeau, à l’Internationale d’art miniature de Lévis ainsi que dans plusieurs expositions de l’Association des artistes de Rive-Sud.