samedi 13 septembre 2025
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Entreprise lévisienne

La Friperie Méli-Mélo ouvre ses portes

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Photo : Étienne Vallières

12 sept. 2025 06:15

Située au 106, côte du Passage, la Friperie Méli-Mélo a ouvert ses portes au public, le 6 septembre. La boutique dirigée par Antoine Marquis, aussi copropriétaire de la boutique Marquis Brocanteurs, sera ouverte du mercredi au dimanche, de 10h à 17h.

C’est dans un style rétro inspiré des années 1970 que la Friperie Méli-Mélo a aménagé sa boutique pour accueillir les clients. L’entreprise familiale mise sur le service à la clientèle et la passion 
des articles de seconde main pour se démarquer.

«Tout ce que j’ai fait, l’humour, le théâtre, des émissions de télévision et les encans, ça forge un peu mon service à la clientèle et comment je me présente avec les clients. Je reste naturel et c’est comme ça que je suis dans la vie. Avant tout, l’important c’est d’avoir la passion. Avec ce projet, on peut récupérer plus et sauvegarder, tout en offrant les meilleurs prix à tout le monde», explique Antoine Marquis.
Comme la Friperie Méli-Mélo est dirigée par les mêmes personnes que Marquis Brocanteurs, cela permet de diversifier l’offre de ces deux commerces. Selon Antoine Marquis, l’expertise de la famille dans le domaine de la récupération et le jumelage des inventaires des deux boutiques permettra d’offrir des bas prix pour des objets de qualité.

«La clientèle a droit a de la dignité, même quand elle est dans le besoin, exprime-t-il. Ce n’est pas parce que tu as moins d’argent que tu as envie d’acheter un plat Tupperware souillé par de la sauce à 
spaghetti. On a beaucoup de vêtements pratiquement neufs et des objets en très bon état. Avec le coût de la vie, il y a de plus en plus de gens avec des budgets serrés, donc on veut offrir de la qualité à bas prix.»

Si la famille trouve une partie des vêtements lors de ventes d’inventaires, la marchandise de la friperie provient majoritairement de dons de la population. Lorsqu’Antoine Marquis fait le tri de ce qu’il reçoit, il essaie d’inviter des amis et de membres de sa famille qui représentent différentes démographies pour ne pas se fier qu’à ses goûts personnels.

«Les nouvelles générations font leur mode. La mode est la mode que tu veux porter, précise Berthold Marquis, père et mentor d’Antoine Marquis. J’ai vu des vêtements que ma mère et ma grand-mère portait dans les années 1980 et 1990. De voir que les jeunes veulent porter ces vêtements là ça représente une nostalgie et ç’a une âme.»

Un commerce qui se distingue

 Pour Antoine Marquis, il est important d’offrir des morceaux qui plairont à tous les types de clientèle. C’est pourquoi il a réservé un espace dans le magasin pour des vêtements de marque qui sont un peu plus prisés. En plus de la salle d’essayage qui a été stylisée, le propriétaire espère attirer une clientèle plus jeune qui «se dirige de plus en plus vers le seconde main».

Conçue dans l’esprit d’aider sa communauté, la Friperie Méli-Mélo a été aménagée pour accueillir des personnes à mobilité réduite sans problème. Elle devrait aussi réserver une journée par mois pour venir en aide à certaines fondations qui redonnent à la communauté.

Antoine Marquis a également mis en place la rue de la Sauvegarde, un mur où les gens qui ont acheté quelque chose pourront écrire sur le mur ce qu’ils ont acheté. En écrivant sur le mur, les gens auront la chance de remporter un concours à chaque mois. Pour le propriétaire, c’est une manière d’engager sa communauté dans la lutte à la récupération.

«En étant les deux pieds dedans, on voit à quel point l’industrie du vêtement est polluante. Avec le mur, on va pouvoir voir tout ce qu’on a récupéré à la fin de l’année au lieu de l’avoir jeté», lance Antoine Marquis.

 

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