mercredi 15 octobre 2025
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Acheter sans inspecter… une vraie économie ?

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14 oct. 2025 12:01

 

Marc et Valérie ont enfin trouvé leur maison. Un charmant plain-pied bien rénové dans le secteur de  Breakeyville, dans un quartier paisible, avec une belle cour, de beaux arbres matures et suffisamment d’espace pour leur famille en pleine croissance.

Lors de la visite, tout semble impeccable. Peinture fraîche, planchers solides, rien à redire. Leur courtier recommande, comme toujours, de prévoir une condition d’inspection de la propriété. Mais Marc hésite : « La maison est en super état, propre et bien entretenue…. Ça se voit à l’oeil nu. Et on est un peu serrés côté budget… »

Valérie, séduite par la maison, est d’accord. Ils veulent faire une offre leur permettant d’emménager rapidement. Malgré la mise en garde de leur courtier, ils signent leur offre d’achat sans se prévaloir de la condition d’inspection. La transaction se conclut sans accroc.

Quelques mois plus tard, Marc réalise que les moulures de bas de mur de la chambre des enfants s’effritent. Ensuite, il trouve de la sciure en fouillant dans un placard du sous-sol, comme dans la chambre des enfants…. de plus en plus étrange. Inquiet, il commence à scruter un peu plus sérieusement la maison et découvre plusieurs traces de sciures et même des sillons dans le bois sur des poutres au sous-sol. Et là, il découvre quelques fourmis…

Marc appelle un exterminateur. Le diagnostic est sans appel : présence active de fourmis charpentières, installées depuis plusieurs années. Un entrepreneur général découvre ensuite que les dommages aux structures sont assez importants. Coût des travaux estimés : 30 000 $.

Ils consultent un avocat et des experts car ils prévoient se tourner vers les vendeurs. La réponse des experts est claire : ce n’est pas un vice caché car il y avait des signes visibles pour un oeil averti avant et au moment de la vente. Les vendeurs avaient d’ailleurs déclaré certains de ces signes dans la DV, sans réaliser la source de ces problèmes car ils n’ont jamais vu les fourmis en question. Le problème s’est installé tranquillement, sur des années.

Par contre, un inspecteur aurait remarqué la sciure, les traces dans les boiseries et les zones affaiblies de certaines poutres. Il aurait suggéré des expertises supplémentaires avant l’achat. En renonçant à l’inspection, Marc et Valérie ont pris un grand risque; « On croyait sauver 800$ et on se retrouve avec 30 000$ de dommages… »

Ils en retiennent une leçon dure : En immobilier, ce qu’on ne vérifie pas peut coûter très cher.

Par Julie Larochelle

 remax-avantages.com

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