Par Elizabeth Cyr
Les trois regroupements économiques, faisant partie de la Coalition de l’Est, croient que ce lien représente une opportunité de structurer le transport routier, tout en répondant aux besoins grandissants de mobilité des citoyens et des entreprises. Ainsi, la sécurité, la mobilité et le développement économique régional seraient favorisés.
«Nos membres constatent au quotidien les limites du réseau actuel. Un lien à l’est serait un levier puissant pour améliorer l’accès à nos pôles industriels et attirer davantage de jeunes travailleurs dans nos milieux de vie dynamiques», a mentionné Marie-Josée Morency, présidente-directrice générale de la CCIGL.
En plus d’élargir le bassin de travailleurs disponibles, les trois organisations soulignent qu’un lien interrives à l’est permettrait de faciliter l’implantation d’entreprises et de favoriser le développement de l’intermodalité au port de Québec. Ils insistent également sur la nécessité d’anticiper l’usure des infrastructures existantes et d’assurer la résilience du réseau.
«Le nouveau lien ne doit pas uniquement répondre à la congestion à Québec. Il représente aussi une occasion stratégique de renforcer le réseau de transport en périphérie. À l’est, nous avons l’espace, une vision ambitieuse et une volonté claire de contribuer activement à la prospérité régionale», a affirmé Marie Blais-Giroux, présidente de l’Alliance Affaires Côte-de-Beaupré.