«Alors que les tarifs américains créent une pression directe sur plusieurs secteurs, le véritable frein demeure notre déficit de productivité. Le Canada taxe davantage ses entreprises que la moyenne de l'OCDE, ce qui limite nos marges de manœuvre, sans parler de la réglementation qui ne cesse de s'alourdir et qui limite notre croissance», a résumé Norma Kozhaya, économiste en chef et vice-présidente à la recherche du CPQ.
Pour transformer «l'adversité en opportunité», le CPQ a fait 13 recommandations au gouvernement Carney pour atteindre cet objectif.
L'organisation souhaiterait notamment qu'Ottawa mette en place «une fiscalité compétitive et prévisible» pour stimuler l'investissement et les exportation, adopte une stratégie canadienne pour le secteur de la défense nationale et gère rigoureusement les finances publiques «pour maintenir des finances saines et soutenables».
«Nous devons transformer cette tempête en opportunité et bâtir un environnement qui mise sur la productivité, l'innovation et la compétitivité de nos entreprises. C'est le seul moyen d'assurer la prospérité durable de notre économie. (...) Il est temps de redonner confiance aux investisseurs et de miser sur nos forces pour relever le défi de compétitivité qui se dresse devant nous», a soutenu Marie-Claude Perreault, présidente et cheffe de la direction, par intérim du CPQ.