Pour le Lévisien, il s’agit d’une très bonne nouvelle alors qu’il est parfois difficile de faire entrer un écrit québécois sur les tablettes des libraires européens.
«C’est très laborieux de faire en sorte que nos ouvrages se rendent en France en raison des taxes, du dédouanement ou du coût. Mes livres venaient tout juste d’arriver en France lors de la parution. Ça m’a fait une porte d’entrée puisque les commandes des libraires [français] commencent à entrer. C’est très encourageant et ça fait une belle percée inattendue», explique l’auteur lévisien.
Cette apparition dans le magazine a été une belle reconnaissance pour l’auteur, d’autant plus que la liste des suggestions a été largement raccourcie cette année passant d’une dizaine de titres l’an dernier à seulement quatre livres cette fois ci. Bien que Daniel Payette soit celui qui a fait parvenir son livre à trois magazines français, le choix qui s’est arrêté sur le sien était une surprise.
La Traviata de l’empereur raconte le récit d’un diptyque du peintre Édouard Manet découvert par Daniel Payette dans une enchère d’œuvres d’art. L’auteur a ensuite mené une quête dans l’authentification du tableau en plus de retracer son histoire. Ces recherches lui ont permis d’identifier que le diptyque, inspiré de la Dame aux camélias, a été peint en 1863 pour Alexandra Dumas, fils, le célèbre romancier et dramaturge français.
Il s’agit du deuxième livre de Daniel Payette après Un tableau pour l’impératrice Sissi. Ce dernier travaille également actuellement sur son prochain tome qui racontera l’histoire du peintre américain Winslow Homer qui a contribué à faire connaître le Québec auprès des touristes américains.