Dans cette fiction policière, Anne-Marie verra son avenir basculer en raison de ses choix imprudents qui entraîneront des répercussions qu’elle avait négligée. Prise dans une arnaque liée à la cryptomonnaie, Anne-Marie devra réussir à se pardonner, pendant que le lieutenant Boislard enquêtera sur la situation.
Alors que dans sa première trilogie, elle a transformé une histoire vécue en fiction, Thérèse Boucher s’est plutôt inspirée de ses séjours au Lac William pour écrire ce roman. En lisant l’histoire de personnes ayant été arnaquées dans des histoires de cryptomonnaie, elle a eu envie d’écrire et de faire œuvre utile. Pour s’assurer que ses récits soient crédibles, l’autrice a effectué un travail de recherche important.
«J’ai commencé à lire le Soleil de 1943 pour ajouter des bouts d’histoire réels. J’ai aussi appelé dans les prisons, à la Gendarmerie royale du Canada (GRC) et à la Sûreté du Québec (SQ) pour plus de véracité. On m’a déjà écrit pour savoir si j’avais besoin d’aide, mais ce n’est pas moi qui ai besoin d’aide, ce sont mes sujets. Avec tout le travail de recherche, je crois que ce livre peut sauver des vies. Si les gens qui se font arnaquer avaient lu le livre, ils se seraient rendu compte que si c’est trop beau pour être vrai, c’est sûrement faux», explique Thérèse Boucher.
Avec ce cinquième ouvrage, l’autrice lévisienne tire sa révérence de l’écriture. Celle qui est tombé sur cette discipline un peu par hasard considère que la charge de travail commence à être trop lourde.
«Je suis une jeune autrice qui aura 85 ans en juin, lance Thérèse Boucher à la blague. Je m’arrête à mon cinquième livre, puisque j’ai écrit en m’imposant un horaire de travail comme si c’était mon métier. J’ai travaillé longtemps et je veux me sentir réellement à la retraite.»
Ne jamais abandonner ses rêves
Pour présenter son dernier roman, Thérèse Boucher se rendra au Salon du livre du Grand Lévis pour y offrir une conférence sous le thème Ne jamais abandonner ses rêves, le 25 mai à 13h30. C’est ce qui définit sa carrière d’autrice et c’est le message qu’elle veut lancer à la population.
«Beaucoup de gens viennent à moi dans les salons en me disant qu’ils aimeraient écrire, mais qu’ils ne savent pas quoi faire. Je veux dire aux gens qu’il ne faut jamais s’avouer vaincu et qu’il faut croire en ses rêves. J’ai arrêté l’école à 12 ans et le français n’était pas ma meilleure matière. J’ai pensé que c’était impossible d’écrire en raison de ma condition pédagogique d’autodidacte, mais j’ai effectué des recherches et j’y suis parvenu. Il faut ouvrir nos horizons vers l’impossible, qui finalement devient possible», souligne Thérèse Boucher.
Si l’autrice ne croyait pas recevoir son roman à temps pour le Salon du livre du Grand Lévis en raison des délais d’impression serrés, son éditeur a réussi à lui envoyer ses premières copies le 30 avril. Ceci l’a rendue très heureuse, puisqu’elle pourra présenter son œuvre aux lecteurs présents lors de l’événement littéraire.
«Lorsque je vais dans les salons, je rencontre les gens et je peux me faire connaître. Au Salon du livre du Grand Lévis, il n’y a que des auteurs dans les kiosques, donc on se fait visiter par des lecteurs qui veulent nous découvrir et nous rencontrer. Quand les gens me découvrent, ils me disent souvent que mes intrigues policières les gardent sur le bout de leur chaise jusqu’à la fin. On m’a déjà dit que j’étais le coup de cœur d’une lectrice. Ça fait du bien à entendre et c’est pourquoi j’aime aller à cet événement», indique Thérèse Boucher.
C’est pourquoi la Lévisienne invite les gens à venir la rencontrer et assister à sa conférence. Elle souhaite créer un lien avec les gens et les inviter à acheter directement de l’autrice pour encourager l’artiste.