Âgés de sept à huit ans, ces jeunes castors ont pu réaliser trois projets d’implication sous la supervision de leurs animateurs au courant de l’année.
«À l’automne, les enfants ont créé et personnalisé des cartes de Noël pour les résidents d’un Centre d’hébergement et de soins de longue durée (CHSLD). Ensuite, ils ont fait des boîtes à lunch pour les frigos partagés de Lévis et ça, c’était notre projet phare. Ça nous a permis de faire une réunion de plus d’une heure pour leur parler du gaspillage alimentaire et pour introduire les frigos partagés, qui sont un moyen de réduire ce gaspillage. Quand nous avons été les porter et que les enfants ont vu des personnes se servir, ils avaient de grands yeux en voyant que leurs efforts fonctionnaient. Puis, nous avons ensuite fait le nettoyage de notre site de rencontre scout pour retirer les déchets. Tout ce qui était consigné a d’ailleurs été mis dans le cabanon de notre groupe pionniers», a expliqué Joëlle Lefebvre-Ouellet, animatrice du groupe.
Pour cette dernière, le fait d’inciter les plus jeunes à réaliser de telles actions concrètes au service de la communauté permet de leur faire prendre conscience de l’impact qu’ils peuvent avoir.
«Les scouts ont toujours été directement reliés à l’implication dans la communauté et à l’entraide. Ça leur permet de s’ouvrir aux autres, de voir l’impact que chaque personne peut avoir et de réaliser qu’on peut faire encore mieux. Ça fait partie de la raison pour laquelle le scoutisme existe et qu’il est si important», a indiqué l’animatrice.
Une première goutte
Ainsi, en vertu de leurs implications, le groupe pourrait maintenant se voir décerner la première goutte du brevet Colibri. Développé par l’Association des scouts du Canada, ce programme se veut être une façon de «souligner la contribution exceptionnelle de leur détenteur à la construction d’un monde meilleur».
Concrètement, il est possible pour les scouts d’acquérir un total de quatre gouttes. Le premier palier équivaut à des engagements communautaires d’une durée de cinq heures, alors que les suivants sont mérités au bout de 15, 40 et 80 heures.
Puisque les castors ont dépassé le premier cap avec leurs trois projets réalisés durant l’année, ils sont maintenant éligibles à recevoir cette distinction.
«Pour les enfants, ça représenterait le concret de ce qu’ils ont fait. De permettre aux castors d’avoir leur goutte, ce serait un récapitulatif de tous leurs bons coups de l’année et du bien qu’ils font à la communauté. Ce serait pour eux un souvenir concret du développement qu’ils ont eu cette année», a conclu Joëlle Lefebvre-Ouellet.