D'emblée, Éric Duhaime a déploré que la Coalition avenir Québec (CAQ) a «sciemment menti» à la population de la grande région de Québec en lien avec l'annulation du projet de troisième lien autoroutier.
«C’est bien pire que ne pas tenir une promesse. C’est flouer les électeurs, qui n’auraient jamais appuyé la CAQ s’ils avaient su. Mais ils s’en souviendront dans trois ans, car avec le troisième lien, ils ont brisé le lien de confiance», a déclaré M. Duhaime.
Du même souffle, le chef du PCQ a argué que le gouvernement caquiste faisait preuve d'arrogance envers les citoyens. Selon lui, l'augmentation de salaire des députés en période d'inflation, les moqueries du premier ministre envers l'opposition, la gestion des travaux à Montréal, la déclaration de Bernard Drainville (ministre de l'Éducation) sur l'impossibilité de comparer les enseignants aux députés et le fiasco de SAAQclic sont des exemples frappants de cette arrogance.
«Bafouer les libertés individuelles»
Dans un autre ordre d'idées, Éric Duhaime a critiqué «un gouvernement et des oppositions wokes qui bafouent les libertés individuelles». Selon le chef du PCQ, la décision du gouvernement caquiste, appuyée par les autres partis présents à l'Assemblée nationale, d'annuler la réservation d'un groupe anti-avortement qui désirait tenir un événement sur ce sujet au Centre des congrès «est une entrave claire à la liberté d’expression et d’opinion garantie par les chartes».
«Le rôle d’un gouvernement c’est de voter et appliquer des lois. Aucun gouvernement n’a le droit de faire taire des individus ou des groupes sous prétexte qu’il n’aime pas leurs opinions ou leurs discours. Nous avons quatre partis à l’Assemblée nationale qui partagent les mêmes valeurs. Mais ils n’ont aucun droit de dire aux gens quoi penser. Le choix sera clair aux prochaines élections entre la coalition parlementaire et le Parti conservateur du Québec qui représentera l’opinion des gens de la rue, l’opinion de la majorité», a martelé M. Duhaime.
Enfin, le PCQ estime que «rien ne va mieux au Québec depuis que la CAQ est au pouvoir», comme la facture du tramway de Québec «est passée de 3 à 8 G$, que le temps d’attente s’allonge dans les urgences, qu'il manque 50 000 personnes dans le réseau de la santé, que 30 000 enseignants ne sont pas qualifiés, que la moitié des élèves échouent au test de français et que le coût de la vie augmente sans cesse».