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Photo : Gilles Boutin

21 juin 2022 01:52

Quelques jours après la fin de la 42e législature à l’Assemblée nationale, le député provincial des Chutes-de-la-Chaudière, Marc Picard, a dressé le bilan de son dernier mandat lors d’une rencontre avec le Journal de Lévis. Selon l’élu de la Coalition avenir Québec (CAQ), les quatre dernières années ont permis plusieurs avancées pour sa circonscription.

«Ce que je retiens de notre premier mandat au pouvoir, c’est que le gouvernement de la CAQ a ramené la fierté au sein de la population et la confiance dans le monde des affaires. Même en gérant la pandémie, le gouvernement a continué d’avancer et de réaliser ses engagements pour fournir de meilleurs services à la population», a d’emblée soutenu M. Picard, lors d’une entrevue le 15 juin.

Localement, le député des Chutes-de-la-Chaudière est heureux d’avoir vu le gouvernement investir dans plusieurs projets. Dans le domaine de la santé, Marc Picard s’est réjoui de la construction en cours d’une maison des aînés à Saint-Étienne-de-Lauzon ainsi que de l’amélioration des services au Centre Paul-Gilbert de Charny au cours des dernières années.

Du même souffle, Marc Picard a tenu à rappeler le soutien bonifié de Québec envers les organismes communautaires lors de la crise sanitaire. Pour les enfants, Marc Picard est aussi heureux d’avoir vu le projet d’agrandissement des deux pavillons de l’École du Grand-Voilier de Saint-Nicolas se concrétiser. S’il convient que du travail reste à faire pour rendre accessible des places en garderie dans son comté, l’élu caquiste a rappelé que près de 150 places avaient été créées dans Chutes-de-la-Chaudière.

Un autre élément de fierté pour Marc Picard est l’appui offert par le gouvernement provincial à divers projets économiques, comme l’arrivée de QScale ou la construction de la nouvelle serre de Productions horticoles Demers. 

Il est également heureux que le gouvernement caquiste ait investi 700 000 $ dans les infrastructures de loisir de la région, notamment aux Sentiers La Balade.

D’autres gains

Dans un autre ordre d’idées, Marc Picard n’a pas caché sa fierté devant les avancées obtenues dans le dossier Sanimax. Si le plan d’action gouvernemental ne garantit pas l’élimination totale des odeurs produites par l’usine d’équarrissage de Charny, les mesures prises aideront à atténuer le plus possible les désagréments provoqués par les opérations de Sanimax, selon le député.

Sujet d’importance dans Chutes-de-la-Chaudière, les infrastructures routières ont aussi occupé Marc Picard au cours des quatre dernières années. L’élu lévisien est d’ailleurs satisfait de voir avancer le projet de prolongement à trois voies de l’autoroute 20 entre la tête des ponts et Lévis, la transformation des routes 116 et 132 à Saint-Nicolas jusqu’à la tête des ponts en boulevard urbain ainsi que de constater que le troisième lien a franchi de nouvelles étapes au cours du mandat actuel.

«On voulait que la transformation de la route des Rivières en boulevard urbain se concrétise dans le mandat actuel, mais c’est un projet très complexe. En plus, avec le nouveau quartier de plusieurs milliers de portes qui verra le jour près des ponts, les analyses ont dû être refaites. Je trouve ça long, mais il faut prendre le temps de le faire correctement. […] Quant au troisième lien, notre gouvernement a été clair, il va se faire», a déclaré M. Picard.

De nouveaux rôles à découvrir

Le mandat actuel a aussi été synonyme de l’apprivoisement d’une nouvelle réalité à l’Assemblée nationale pour le politicien lévisien. Député des Chutes-de-la-Chaudière depuis 2003, ce n’est que lors du mandat actuel que Marc Picard a enfin eu la chance de faire partie de la formation politique qui assure les destinées de la province.

«Ça aide à faire avancer les dossiers, mais d’être dans le parti qui forme le gouvernement, on réalise plus l’importance de la machine bureaucratique. Toujours dans le respect des normes, il faut travailler pour les faire avancer le plus rapidement possible», a partagé M. Picard.

Au cours de la législature, le député des Chutes-de-la-Chaudière était également le premier vice-président de la chambre, un rôle qui l’a obligé à éviter les annonces ou commentaires partisans. Une position qui a également amené un certain lots de critiques alors que plusieurs électeurs ne se gênent pas pour dire que Marc Picard n’est notamment qu’un «député fantôme» depuis la crise sanitaire. Une attaque injustifiée selon le politicien qui siège depuis 19 ans à l’Assemblée nationale.

«Avec la fin de la législature, je retrouve mon droit de parole. J’aurais pu pendant le mandat, mais c’est plus délicat lorsque tu es vice-président de la chambre. […] Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup de grogne, mais la grogne est volubile et plus présente sur les médias sociaux. Dans la population en général, il y a une très bonne réception. Les gens comprennent la difficulté de la tâche qu’il y avait pendant la pandémie et des décisions à prendre. Il n’y avait pas un manuel pour nous aider», a affirmé Marc Picard.

Poursuivre le travail

Ainsi, le député des Chutes-de-la-Chaudière n’est pas inquiet outre mesure par la popularité du Parti conservateur du Québec (PCQ) dans la région. Le représentant de la CAQ a indiqué au Journal qu’il faisait confiance à la population «pour bien jauger les différentes propositions faites par les différents partis». «D’être contre tout le système c’est quelque chose, mais il faut voir ce qu’on propose en lieu et place», a-t-il ajouté en lançant une pointe au PCQ.

Pour sa part, Marc Picard espère que l’analyse de ses concitoyens lui permettra d’obtenir un septième mandat consécutif comme  représentant des résidents des Chutes-de-la-Chaudière.
«Je préfère le côté terrain que celui législatif au travail de député. J’ai encore la motivation et l’énergie pour être député. J’adore rencontrer et aider les gens. Ce n’est pas un aspect du travail de député qu’on voit le plus, mais on aide chaque semaine des gens au bureau de comté. C’est une des belles parties du travail de parlementaire. On change littéralement des vies», a conclu M. Picard.

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