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Du théâtre qui questionne le sens de la vie

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La comédienne Marie-Thérèse Fortin incarne l’autrice québécoise Gabrielle Roy. CRÉDIT:YVESRENAUD

10 oct. 2019 08:46

Cinq pièces seront présentées à L’Anglicane cette année. Ces créations théâtrales mettent en scène une quête, celle d’un personnage qui se questionne profondément sur la valeur de sa propre vie et sur le pouvoir qu’il a d’accepter ou de changer les choses.

La saison s’ouvrira le 10 octobre avec la pièce Warda (lire autre texte ici).

Extras et ordinaires (Every Brillant Thing) (7 novembre), écrit par Duncan MacMillan et interprêté par Jonathan Gagnon, raconte l’histoire d’un jeune garçon dont la mère a perdu l’appétit pour la vie. Du haut de ses sept ans, il liste pour elle de tout ce qui donne envie de vivre. 

Une liste qui s’allongera et l’accompagnera toute sa vie «quand lui aussi aura besoin de se remémorer les choses importantes qui font partie de la vie». «C’est une pièce qui, avec sensibilité et réalisme, nous donne envie de soulever toutes les choses extraordinaires dans notre quotidien. Le message et ses éléments merveilleux restent avec nous longtemps», partage Mireille Pouliot, coordonnatrice aux arts de la scène à L’Anglicane.

Dans les pas de Gabrielle Roy

Monologue vif et attendrissant, La détresse et l’enchantement (30 janvier) relate l’histoire de Gabrielle Roy. «La pièce est vraiment née du texte original de l’autrice et c’est tel quel qu’il est porté par une icône théâtrale au Québec. On sent la puissance de son interprétation», note la coordonnatrice.

La comédienne Marie-Thérèse Fortin donne vie à l’enfance au Manitoba de l’égérie de la littérature québécoise, sa carrière d’institutrice et surtout sa découverte de sa vocation, l’écriture. Appuyé par des projections vidéo qui montrent «les climats, les paysages et les environnements qui ont teinté le parcours de Gabrielle Roy», le texte invite à écouter son instinct, croire en ses rêves et s’accomplir vaille que vaille. 

Présentée en collaboration avec la Maison de soin palliatif du Littoral, Le dernier sacrement (19 mars) est une création théâtrale à la fois touchante, dramatique et empreinte d’humour. C’est l’histoire de Denis, ancien professeur atteint d’un cancer en phase terminale qui s’interroge sur sa foi, entouré par une infirmière croyante et de sa fille pratiquante.

«Denis Bouchard, auteur et personnage principal de la pièce, a imaginé ce projet après avoir accompagné son père en fin de vie, en voyant les gens qui travaillent dans les maisons de soins palliatifs. C’est lumineux, avec beaucoup d’humanisme et d’ouverture à l’autre. Ça porte une réflexion plus grande que nous-même et qui continue de nous habiter après», explique Mireille Pouliot. 

Dans Omi Mouna (ou ma rencontre fantastique avec mon arrière-grand-mère) (16 avril), le Montréalais d’ascendance belgo-tunisienne, Mohsen, redoute d’avoir hérité de la brutalité de son père. Il part à la rencontre de son arrière-grand-mère centenaire pour trouver l’origine de la violence familiale afin de tenter d’en briser le cycle qui dure depuis des générations.

Les cinq pièces sont disponibles en abonnement ou une sélection de trois pièces. 

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