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La famille d’Hugo St-Onge entame des démarches judiciaires

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(Sur la photo de gauche à droite : Julie Langlois, coroner au dossier d'Hugo St-Onge, Maxime Laviolette, directeur général de Dessercom, et Johanne Lapointe, mère d'Hugo St-Onge) - CRÉDIT : ARCHIVES

14 mai 2021 06:41

La famille de l’ambulancier lévisien décédé d’un arrêt cardiorespiratoire en décembre 2017, Hugo St-Onge, a choisi d’intenter une poursuite civile contre la Centrale d’appel d’urgence de Chaudière-Appalaches (CAUCA), le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches (CISSS-CA) et le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) à hauteur de 520 000 $.

Rappelons d’emblée que selon le rapport de la coroner Julie Langlois, le décès d’Hugo St-Onge aurait été «possiblement évitable» si le Lévisien n’avait pas eu à attendre 17 minutes pour l’arrivée des premiers répondants et 21 minutes pour les ambulanciers après que sa conjointe ait appelé le 911. «Pour moi, il est clairement possible que le manque d’effectif ambulancier ait joué un rôle important dans le sort de M. St-Onge ce soir-là», avait affirmé Me Langlois en juillet dernier.

C’est en raison d’un manque d’effectif que les ambulanciers n’ont pas été en mesure de se diriger plus rapidement au secours du Lévisien. Seulement trois ambulances étaient en service sur le territoire lévisien et chacune d’entre elles était occupée, ce sont plutôt des paramédics du territoire de Saint-Charles-de-Bellechasse ont dû intervenir.

Une démarche appuyée par la FPHQ

À la suite de l’annonce concernant les démarches entreprises par la famille St-Onge contre la CAUCA, le CISSS-CA et le MSSS, la Fédération des employés du préhospitalier du Québec (FPHQ) a offert son appui aux proches d’Hugo St-Onge.

«Malgré les dires des autorités, les ambulanciers continuent de rapporter un manque flagrant de ressources ambulancières dans la région. Le manque de transparence des responsables et leur discours vide ne suffit plus et il est clair que la situation doit être investiguée afin d'assurer une plus grande transparence», a soutenu Daniel Chouinard, président de la FPHQ.

Selon l’organisation, ces démarches judiciaires permettront de mettre en lumière la situation qui a mené aux événements tragiques de décembre 2017.

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