Le Lévisien Serge-André Guay a entamé le processus de mise sur pied d’un café philo cet automne, il en est à sonder l’intérêt des citoyens et amateurs de philosophie de la région afin d’aller de l’avant dans son projet. Ainsi, il lance un appel à tous ceux qui ont envie de venir réfléchir sur différentes questions dans un contexte neutre et absent d’opinions afin qu’ils lui manifestent leur intérêt d’ici le début du mois de novembre prochain.
Depuis son tout jeune âge, Serge-André Guay est passionné de philosophie, mais c’est dans la quarantaine qu’il a plongé dans la «mère de toutes les sciences», en lisant sur le sujet et en se questionnant. Fraîchement retraité, le Lévisien souhaite philosopher en groupe afin que chacun puisse ajouter à la discussion et nourrir les réflexions.
Très populaires en Europe, les cafés philo sont une occasion de rassembler quelques personnes pour discuter philosophiquement de différents sujets et questionnements.
«On se lance dans une discussion qui est philosophique. Ce n’est pas une occasion de verbalisation, d’émettre des opinions, de débat ou d’avoir raison. C’est une discussion qui doit partir du fait qu’on se questionne philosophiquement sur un sujet pour aller à la source du sujet», explique M. Guay.
Le Lévisien aimerait que ces rencontres soient ponctuelles et étendues sur le territoire de la Chaudière-Appalaches, si le projet test à Lévis est une réussite. S’il est l’instigateur du projet, il souhaite trouver des intéressés mordus de philosophie comme lui pour faire évoluer l’idée en équipe.
Serge-André Guay croit également qu’il n’est pas le seul dans la région qui s’intéresse à la philosophie. Afin de tâter le terrain, il a contacté le distributeur de la populaire revue française Philosophie Magazine pour qu’elle se retrouve sur les rayons de différents points de vente du territoire de la Chaudière-Appalaches. Ainsi, il a constaté à sa grande surprise que toutes les éditions distribuées dans la région trouvent preneur, de là l’idée de mettre sur pied un café philo.
«Je trouve que c’est un très beau moyen d’arriver à permettre à ces gens-là qui s’intéressent à la philosophie, mais qui sont isolés chez eux, de se réunir et de se rencontrer pour parler», soutient-il.
S’il souhaite d’abord développer un café philo sur le territoire lévisien, Serge-André Guay veut que son projet se définisse avec ses membres avant de l’élargir ailleurs dans la Chaudière-Appalaches. Plusieurs défis se présenteront aux participants «puisqu’on doit tenter de se départir de nos idées préconçues, de notre expérience, de nos croyances et de tout ce qui influence nos réflexions pour ensuite pouvoir réfléchir de façon neutre aux sujets proposés».
«On ne s’intéresse pas à un modèle de voiture, mais plutôt à son fonctionnement et sa mécanique qui sont présents dans chacun des modèles», a imagé M. Guay.
Maintenant à l’étape de rassembler les intéressés pour ensuite déposer une demande d’aide financière à l’Unité régionale de loisir et de sport de la Chaudière-Appalaches afin de supporter le projet, le Lévisien invite les intéressés à se manifester d’ici le début du mois de novembre. Pour ce faire, ils peuvent le contacter via le www.philotherapie.ca.