vendredi 4 juillet 2025
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Dans l’Intimité de Monique Lévesque

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Photo : Courtoisie

04 juil. 2025 05:35

La Lévisienne d’adoption Monique Lévesque a lancé son recueil de haïkus intitulé Intimité, en mai dernier. Le lancement de ce dernier s’est déroulé à la bibliothèque Jean-Gosselin, dans le secteur Charny.

L’artiste s’étant établie à Lévis en 2019 a grandi sur la Côte-Nord. C’est là qu’elle y a découvert un intérêt pour les haïkus, des poèmes d’origine japonaise de 3 lignes et 17 syllabes. Pour Monique Lévesque, c’est une façon de rester ancrée dans le présent.

«J’ai toujours aimé l’écriture, mais ce que j’appréciais particulièrement, c’était l’aspect très court de ce type de poésie, explique-t-elle. Ça ne me semblait pas très compliqué, mais j’ai réalisé que choisir le juste mot était tout un travail. Ça nous tient dans l’instant présent, dans ce qui se passe ici et maintenant.»

Pour la réalisation de son ouvrage, l’autrice a choisi de laisser de côté le thème de la nature, plus typique du haïku traditionnel, pour se concentrer sur son quotidien, d’où le titre Intimité.

«Habituellement, les haïkus que j’écrivais étaient en rapport avec la nature. J’ai essayé un autre genre d’écriture où je parle davantage de moments qui se sont passés dans mon quotidien, de choses qui me touchent personnellement et qui touchent d’autres personnes qui ont vécu les mêmes choses. Nous vivons des choses cocasses et ça nous permet de les revivre», indique Monique Lévesque.

Ce lancement représentera un moment important pour la carrière de l’artiste, puisqu’elle sera publiée par les Éditions David, une maison «reconnue pour son expertise dans le domaine des haïkus».

«C’est un genre de consécration. C’est très important pour moi d’être publiée par les Éditions David, puisque ça montre le chemin que j’ai fait pour développer cette discipline», lance Monique Lévesque.

Si ce recueil lui permet de solidifier sa place dans le domaine du haïku, la Lévisienne d’adoption n’en est pas à sa première publication en poésie. Effectivement, elle a précédemment publié un recueil de haïshas, un mélange de haïkus et de photos, en 2013. D’ailleurs, sa passion pour la photographie et pour l’écriture se nourrissent entre elles.

«Quand j’ai pris ma retraite, je ne pouvais pas choisir entre la photo et l’écriture, j’ai donc cherché une manière de combiner les deux, mentionne Monique Lévesque. Le fait d’écrire avec des mots justes et de petits instants, ça aiguise mon regard. Quand je fais de la photo, au lieu de mettre en lumière un paysage, je mets une partie de celui-ci. C’est le haïku qui m’a emmenée à regarder davantage les détails.»

Les clubs de haïkus

Passionnée de poésie depuis longtemps, l’autrice coanimait les réunions du Groupe Haïku de Baie-Comeau lorsqu’elle y résidait. Elle a d’ailleurs fondé le Groupe Haïku à Lévis pour faire vivre cette discipline dans sa nouvelle région.

«Je ne pouvais pas m’empêcher de vivre ces moments-là. C’est important de partager notre passion et la faire vivre. Je pense que j’ai aidé à faire développer cette forme d’écriture à Lévis», ajoute Monique Lévesque.

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