Le Tour d’Espagne, également connu sous le nom de La Vuelta, est une grande épreuve cycliste par étapes. Tenue sur trois semaines, l’épreuve comprend 21 étapes pour une distance totale de 3 151 kilomètres entre Turin et Madrid.

Pour Pier-André Côté, il s’agissait du premier grand tour de sa carrière, alors qu’il est maintenant âgé de 28 ans et arbore les couleurs d’Israel-Premier Tech. Cependant, il a bien failli ne pas y prendre part, alors qu’une dizaine de jours avant le départ, il a contracté la COVID-19 et a craint une péricardite. Heureusement, aucun autre symptôme n’est apparu et il a reçu le feu vert pour prendre le départ.

À 28 ans, Pier-André Côté, qui porte les couleurs de l’équipe Israel-Premier Tech, vivait sa première expérience sur un grand tour. Pourtant, sa participation a bien failli être compromise. Une dizaine de jours avant le départ, il a contracté la COVID-19 et a craint une possible péricardite, alors qu’il souffrait de vives douleurs à l’abdomen. Heureusement, aucun autre symptôme n’est survenu et les médecins lui ont donné le feu vert.

«J’ai été honnête avec l’équipe : “c’est votre décision, j’ai la forme, j’ai vraiment, vraiment envie d’être à la ligne de départ, mais pas à tout prix”. Si notre équipe de spécialistes nous dit qu’il y a 1 % des chances qu’il y ait une récidive ou quoi que ce soit qui pourrait arriver, autant à court qu’à long terme pour ma carrière, je ne le ferai pas. Et tout le monde était d’accord», avait alors partagé l’athlète lévisien à Sportcom.

Une progression constante

Tout au long des 21 étapes de la compétition, Pier-André Côté a su faire sa marque pour se hisser au 108^e rang du classement général avec un temps de 77 heures, 52 minutes et 4 secondes.

Après avoir terminé au 137^e rang à la première étape, Côté est ensuite parvenu à entrer dans le top 100, à la deuxième étape, qui se déroulait sur 159,5 kilomètres entre Alba et Limone. Il a terminé au 99^e rang.

Suite à une 93^e place à la septième étape, l’athlète lévisien a connu ses meilleurs moments au contre-la-montre individuel de 12 kilomètres de la 18^e étape, alors qu’il a terminé 11^e, à seulement 20 secondes de l’ancien champion du monde de la spécialité Filippo Ganna.

«J’avais les mêmes sensations qu’un contre-la-montre habituel et j’étais agréablement surpris. Je souffrais autant et de la même manière dans les bosses que la première semaine et je n’ai pas senti que je mourais à petit feu chaque jour. […] Je n’ai pas l’impression que je finis complètement à genoux», a conclu l’athlète.