«Ça a été assez frustrant au mois d’août, quand on nous a annoncé la fermeture de notre équipe, puisque c’est arrivé assez tard durant la saison. Je me suis retrouvé un petit peu à la dernière minute dans une situation stressante. Je n’avais pas regardé ailleurs du tout puisque j’étais très bien dans mon équipe», a avoué le cycliste qui a passé pas moins de cinq ans au sein de Human Powered Health.
Après cette annonce, ce dernier a dû se tourner vers de nouvelles opportunités. De «bonnes discussions» se sont alors entamées avec différentes équipes de la première division (WorldTour) et de la deuxième division (ProTeam) pour continuer au niveau professionnel.
«J’ai eu de très belles discussions avec la formation Israel-Premier Tech (IPT), mais malheureusement, l’équipe ProTeam était déjà complète. Lors de nos échanges, j’ai été attiré puisqu’ils ont démontré un bel intérêt envers moi et j’ai décidé d’accepter leur offre de rejoindre Israel-Premier Tech Academy, la formation de développement d’IPT, qui est une équipe continentale, soit la troisième division de l’Union cycliste internationale (UCI)», a expliqué Pier-André Côté.
Si, pour certains, le fait de se tourner vers une équipe continentale pourrait signifier «un pas en arrière», l’athlète estime, pour sa part, que «c’est nécessaire pour la suite de sa carrière».
«Le fait qu’IPT ait été très créatif pour me recruter me montre qu’ils ont de l’intérêt pour qu’éventuellement, je rejoigne l’équipe professionnelle. On peut penser que c’est un pas vers l’arrière de rejoindre une équipe de développement à 26 ans, mais c’est ce qui va me permettre de faire un pas vers l’avant et de remonter», a indiqué Pier-André Côté.
Dans un même ordre d’idées, le cycliste avoue aussi qu’une certaine pression vient avec le fait de se retrouver au niveau «plus bas», mais qu’il a «grandement confiance en ses moyens».
«C’est vrai que ça vient avec une certaine pression puisque je sais que, si je connais une mauvaise année, ce serait probablement la fin pour moi alors qu’à l’opposé, si tout va bien, j’ai une autoroute directe vers une équipe très bien établie. Cependant, l’équipe me met vraiment en confiance. Je me sens vraiment bien au sein de mon équipe actuellement. Au niveau des infrastructures, de la logistique, des technologies et de l’équipe, c’est encore mieux que ce que j’avais avant! En plus, nous avons accès aux ressources de la formation professionnelle», a mentionné l’athlète de Saint-Henri.
Faire sa marque rapidement
Pour arriver à ses fins et démontrer qu’il a «le talent pour évoluer au niveau supérieur et gravir les échelons», Pier-André Côté mentionne qu’il devra «rapidement performer lors des prochains mois».
«Je sais très bien que je dois me démarquer des autres assez tôt dans la saison pour prouver ce dont je suis capable. Je me sens prêt d’ailleurs pour ma première course, qui sera Le Samyn, le 27 février en Belgique et qui marquera le début d’un bloc de six courses en Belgique, en France et en Italie. Jusqu’à maintenant, j’ai connu un bon camp avec l’équipe professionnelle à Marbella en janvier et je viens de revenir d’un autre bon camp, cette fois avec mon équipe de développement», a conclu Pier-André Côté.