«Notre mission est de développer des intérêts, des passions, [de permettre à ces jeunes] d’accéder à l’autonomie avec confiance et qu’ils se sentent appuyés afin de leur donner une chance de se faire un bel avenir», explique la directrice générale.
Cette dernière tient à faire connaître la fondation et ses services qui s’adressent à une clientèle qui se trouve à être «les jeunes les plus amochés, mais qui sont des jeunes qui en valent la peine». L’aide financière que la Fondation jeunesse offre pour divers besoins les aide à mieux se développer en tant que futur adulte.
Des services variés
Suivant les jeunes de 0 à 25 ans, la Fondation jeunesse a plusieurs programmes afin de subvenir aux différentes demandes des intervenants des institutions.
La fondation peut fournir, par exemple, un montant pour des objets permettant la stimulation des petits et l’inscription à des cours spécialisés et à des activités culturelles. Les jeunes qui sont en hébergement peuvent aussi bénéficier de montant pour des sorties et de la zoothérapie.
Une partie importante des services offerts par l’organisme est l’aide financière pour envoyer les enfants au camp de jour. Chantal Patenaude souligne que ces moments permettent aux jeunes de continuer de socialiser, de se développer et d’être en contact avec d’autres figures adultes tout en permettant aux parents de travailler et aussi d’avoir un moment «de repos sans l’enfant qui permet ensuite de passer un moment de qualité avec lui».
Pour les 18 à 25 ans, la Fondation jeunesse a lancé le programme Envol vers l’autonomie, qui permet aux jeunes suivis d’avoir un trousseau de départ. L’initiative a pu voir le jour grâce à un partenariat avec plusieurs autres organismes, afin de contrer l’itinérance chez les jeunes. Le programme CLÉ touche aussi cette clientèle afin de les aider dans les études postsecondaires.
Une clientèle marginalisée
Chantal Patenaude soutient que «bien qu’on pense que c’est souvent la faute des parents» qui fait qu’un jeune se retrouve suivi par la DPJ ou au Centre de réadaptation, il ne faut pas «généraliser» parce qu’il y a «autant de cas différents qu’il y a d’enfants». Que ce soit pour une crise momentanée, un problème de comportement ou toute autre raison, ces jeunes ont besoin «d’être épaulés pour un jour devenir de bons adultes».
En Chaudière-Appalaches, ce sont quelque 10 000 jeunes qui sont suivis par les différents services du CISSS-CA et de la DPJ. Chaque année 1 000 demandes sont acceptées par la fondation.
«Malheureusement, nous devons refuser des demandes tous les ans», déplore Chantal Patenaude, qui constate une augmentation constante de celles-ci. Elle ajoute qu’ils essaient de «rediriger les demandes si on ne peut pas aider».
À l’aide de plusieurs activités de financement et de plusieurs partenariats, comme avec la Fondation Bob-Bissonnette qui aide à financer des activités sportives, la Fondation Jeunesse est exclusivement financée par les dons des particuliers et des entreprises. Chantal Patenaude est en recherche constante afin de trouver de nouveaux partenaires qui pourraient devenir les «anges gardiens» de leurs programmes.