«La présence de services publics équitables est au cœur de la vitalité et de l’attractivité des régions. (...) Le manque de main-d’œuvre est un enjeu majeur, surtout en région, mais il n’est pas insurmontable. C’est pourquoi nous avons appuyé avec succès la mobilisation pour le maintien des services à Rivière-Rouge et à Fortierville et encore aujourd’hui à Pohénégamook, Trois-Pistoles et ailleurs en région. Les solutions existent, mais il faut avoir la volonté politique de les mettre en place de façon cohérente et durable», a déclaré M. Arseneau, lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale du Québec.
Selon le Parti québécois (PQ), Québec doit agir sur les conditions de logement, les services publics et les mesures de rétention pour éviter des ruptures de services à répétition, la réduction des heures d’ouverture ou des services offerts ou le déplacement des patients vers les grands centres, des mesures «inadmissibles».
«Ce que nous déposons aujourd’hui, c’est bien plus qu’une pétition : c’est un cri du cœur. Ce qu'on observe, c'est carrément que les régions sont vraiment mises de côté par le gouvernement actuellement, et, pour nous, c'est inacceptable. Avec ces 5 000 signatures, on réclame des solutions concrètes et durables pour maintenir le personnel en place, bien sûr, mais pour voir à la relève», a pour sa part argué Robert Comeau, président de l’APTS.