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L’École Pointe-Lévy se mobilise pour les droits humains

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Après avoir levé la main pour accueillir le congrès d’Amnistie Internationale, l’école Pointe-Lévy et a tenu plusieurs ateliers et une marche sensibilisant sur la défense des droits humains. Photo : Courtoisie

11 déc. 2025 09:03

L’école secondaire Pointe-Lévy a été l’hôte, le 1er novembre dernier, de l’annuel Congrès des jeunes d’Amnistie Internationale pour la première fois depuis 2007.

Amnistie Internationale est un mouvement mondial rassemblant plus de 10 millions de personnes dans plus de 150 pays, qui agissent pour la défense des droits humains. Chaque année, le rassemblement tient un congrès dans les écoles secondaires afin d’organiser ateliers et conférences dans le but d’échanger, apprendre et agir autour des grands enjeux des droits humains.

«Le Congrès des jeunes est souvent dans les environs de Montréal. En tant qu’animatrice de développement personnel et d’engagement communautaire, ça fait partie de ma tâche d’inviter les élèves à y participer. L’an passé, j’y suis allé pour la deuxième fois avec une quinzaine d’élèves. Il y avait entre 12 et 18 élèves très actifs dans le comité qui m’ont dit qu’ils voulaient le recevoir à l’école Pointe-Lévy. On a fait part de notre intérêt à Amnistie Internationale et en juin, on a eu la confirmation», explique d’emblée Stéphanie Bernier, animatrice de développement personnel et d’engagement communautaire. 

Dès lors, plusieurs élèves se sont mis au travail pour préparer l’événement. Ainsi, deux élèves de l’école ont intégré le comité provincial jeunesse d’Amnistie Internationale, participant à quatre rencontres pour amener leurs idées et mettre en place le congrès. 

«L’objectif est de permettre aux jeunes de pousser leurs connaissances au niveau des droits humains, de stimuler leur engagement, de leur montrer qu’ils ne sont pas les seuls à être préoccupés par les droits humains et de les impliquer à leur niveau dans la recherche de prise de pouvoir sur ce qu’il se passe dans le monde», souligne Stéphanie Bernier. 

«Bilan très positif»

Lors de la journée, de nombreux ateliers étaient au programme, abordant plusieurs sujets différents. 

Il y avait notamment une conférence de Victor Amisi Sulubika, directeur exécutif de Vision GRAM-International, pour raconter comment Amnistie Internationale l’a aidé à se réfugier en Ouganda et ensuite au Canada, une conférence sur la peine de mort, sur le droit de demander l’asile dans un pays tiers, le droit d’expression, la montée de l’autoritarisme et les crises climatiques ainsi que la diversité sexuelle et de genre.

En plus, l’organisation avait préparé une marche sous le thème de la résistance aux dérives autoritaires en fin de journée. Cette dernière avait pour but d’amener les élèves à réfléchir aux cinq thèmes du congrès, soit les droits des personnes migrantes, l’espace civique, la situation dans les territoires occupés palestiniens, la justice de genre et l’aide et la justice internationale.

«On a été bien organisé et nos élèves étaient engagés. Il y a eu 32 élèves de l’école qui sont arrivés à 8h le matin pour nous aider à préparer le congrès et accueillir les intervenants. Sur 230 élèves présents, il y en avait 42 de nos écoles, ce qui est très bien. Ils ont apprécié le congrès, ils ont été dynamisés et ils ont le goût de continuer à s’engager. Ils étaient fatigués, mais heureux de leur engagement», conclut la représentante de l’école secondaire Pointe-Lévy.

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