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Effectivement, Paule Mercier a débuté sa carrière en adaptation scolaire. Elle y a travaillé de nombreuses années avant de devenir conseillère pédagogique, puis éventuellement gestionnaire, mais toujours avec le mandat de répondre aux besoins des personnes avec un besoin particulier. Son chemin s’est lié davantage aux personnes vivant avec un handicap intellectuel lorsqu’elle est devenue mère d’un enfant avec une déficience intellectuelle.

«Toute ma vie, j’ai voulu mettre en valeur les besoins des personnes avec une déficience intellectuelle et organiser des services pour mettre de l’avant leur plein potentiel. À la fin du secondaire, j’avais même commencé à avoir des projets pour intégrer des personnes handicapées au camp de jour de Bienville. Quand j’ai eu mon enfant, je me suis dit que j’avais choisi l’adaptation scolaire, mais que la vie m’avait emmené à vivre la situation de l’intérieur», souligne Paule Mercier.

C’était donc évident pour elle de s’impliquer auprès de l’Atelier en arrivant à la retraite. Comme elle avait beaucoup appris des jeunes avec qui elle avait travaillé, la bénévole voulait redonner au suivant.

L’organisme

Rappelons que l’Atelier est un organisme sans but lucratif qui offre, depuis 1969, un milieu de travail adapté à des adultes présentant une déficience intellectuelle, un trouble du spectre de l’autisme ou une déficience physique. Ce sont 85 personnes d’exception de Lévis et des environs qui utilisent les services de l’organisme. Les récentes rénovations effectuées permettront d’accueillir 100 usagers à court terme et 125 à long terme.

Les personnes d’exception effectuent du travail en sous-traitance pour des entreprises, notamment de l’assemblage, de l’emballage, de la préparation postale et de l’étiquetage.

«C’est un organisme qui fait une grosse différence, parce qu’en quittant l’école à 21 ans, cette clientèle se retrouve souvent en difficulté, notamment pour se trouver un travail en entreprise. C’est donc une belle ressource qui permet à ces adultes d’effectuer un travail significatif et valorisant. Pour les entreprises, c’est une belle valeur ajoutée, puisque pour un coût moindre, on peut effectuer un travail important. On se dit toujours, ça doit être sur mesure pour nos talents et sur mesure pour l’entreprise», mentionne Paule Mercier.

Son implication

Forte d’une longue expérience avec la clientèle à besoins particuliers, Paule Mercier a voulu s’assurer que les récents travaux dans les locaux de l’organisme correspondent aux besoins des utilisateurs. Elle a donc travaillé pour trouver du financement pour les rénovations, mais elle a aussi veillé à ce que celles-ci soient bien adaptées.

«Je voulais que les locaux répondent aux besoins des personnes. On a différents plateaux de travail, mais certains ont besoin d’un milieu plus adapté à leur réalité, par exemple des environnements plus calmes. J’ai aussi aidé à peinturer les murs aux couleurs de l’organisme, puisque je voulais offrir un environnement stimulant pour travailler», indique Paule Mercier.

Un autre mandat important pour la bénévole a été de revoir l’image de marque pour garantir une meilleure visibilité à l’Atelier. Effectivement, l’organisme s’appelait autrefois l’Atelier occupationnel Rive-Sud, mais son nom a été raccourci à l’Atelier pour refléter le fait que les personnes d’exception ne faisaient pas que s’occuper, mais qu’elles travaillaient fort.

«J’ai travaillé avec la boîte de publicité Les Prétentieux pour repenser le nom de l’organisme et pour mettre en valeur nos couleurs ainsi que le travail qui se fait à l’organisme. On a reprécisé notre vision et nos valeurs. On a revu l’image. Folo Communications nous a refait un nouveau site Web. Les Prétentieux ont travaillé bénévolement pour nous aider à redorer l’image de notre organisme si important», témoigne Paule Mercier.

D’ailleurs, la bénévole invite les gens à visiter le nouveau site Web de l’organisme, au atelieroccupationnelrivesud.com/fr/accueil, pour découvrir comment aider l’Atelier à grandir ou pour s’impliquer comme bénévole.

«Il y a des gens formidables qui travaillent dans les organismes communautaires et il faut que toute la communauté s’implique pour leur permettre de faire vivre leur mission, souligne Paule Mercier. Ça rend heureux d’aider les autres.»