Pour l’occasion, l’église Saint-Joseph a accueilli une exposition de voitures Mustang, un marché aux puces, une danse country, un tricothon, des gjeux gonflables, de la nourriture, des amuseurs publics et la vente d’articles western. L’événement s’est conclu avec une messe où une chorale western était en vedette. La Société d’histoire de Lévis a également projeté un film sur la reconstitution du mariage de Guillaume Couture et Anne Aymard en après-midi.

Selon Francine Huot, une des deux organisatrices de la kermesse, au-delà d’amasser de l’argent pour des œuvres caritatives, l’événement servait à regrouper la communauté et à montrer que les paroisses ont une importance pour la cohésion sociale.

«Un événement comme ça, nous autres, on y tenait pour créer de la cohésion sociale, souligne-t-elle. Emmener les gens à se rencontrer dans notre monde à nous, pas seulement dans des lieux officiels. On était sur le terrain de notre église, c’est notre communauté. Ce n’est pas seulement de faire de l’argent. Ça crée un dynamisme. Créer de la vie, de l’animation et de la cohésion sociale, c’est aussi pour ça qu’on fait ce genre d’affaires-là.»

C’est d’ailleurs grâce au travail des bénévoles que Francine Huot et Marie-Thérèse Girard, la deuxième organisatrice, ont réussi à créer «un beau succès».

«Nos gens ont fait du bénévolat et c’était vraiment exceptionnel de voir la belle collaboration qu’on a eue de nos paroissiens. Ils sont très fidèles à venir donner un coup de main lorsque c’est possible. On est très fier de notre travail. On est fier de la réponse de nos bénévoles», ajoute Francine Huot.

L’objectif financier

Au moment d’écrire ces lignes, le montant total amassé n’a pas encore été comptabilisé. Toutefois, l’organisation est confiante d’avoir atteint son objectif.

«Notre objectif était de 10 000 $ et je pense qu’on va l’atteindre, lance Francine Huot. Pour l’instant, je sais ce qui est rentré avant, mais le reste est dans la voûte et on va commencer le décompte cette semaine.»

Si les résultats obtenus par la paroisse Saint-Joseph-de-Lévis ont été possibles, c’est notamment dû au fait que les dépenses pour organiser la kermesse ont été presque nulles. Les organisatrices ont sollicité des commanditaires pendant trois mois et ont reçu une «excellente réponse». D’ailleurs, Francine Huot a tenu à souligner le travail des commanditaires.

«Nous sommes extrêmement reconnaissantes envers tous nos commanditaires qui nous ont épaulé totalement là-dedans. On ne peut pas demander mieux. Ça n’aurait pas été possible sans chacun d’eux», assure-t-elle.