mercredi 16 juillet 2025
Votre Journal. Votre allié local.

Politique > Actualités

«Une candidature de haut niveau»

Les + lus

Ancienne ministre dans les gouvernements de Jean Charest, Dominique Vien estime que l’ancien premier ministre du Québec est la personne idéale pour devenir le prochain chef du PCC. Photo : Courtoisie

25 mars 2022 07:10

Souhaitant ardemment que Jean Charest se lance dans la course à la direction du Parti conservateur du Canada (PCC), la députée fédérale de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis, Dominique Vien, est bien heureuse que l’ancien chef de sa formation politique au niveau provincial, le Parti libéral du Québec (PLQ), ait finalement confirmé son intention de devenir le prochain dirigeant du PCC. En plus de soutenir officiellement sa candidature, la politicienne lévisienne s’active sur le terrain à titre de coprésidente de la campagne de Jean Charest au Québec pour que l’ancien premier ministre du Québec dirige en septembre les destinées de son parti.

«Pour être franche, après le départ de M. O’Toole, le nom de M. Charest m’est rapidement venu en tête pour devenir le prochain chef du Parti conservateur. Et ce nom est aussi rapidement venu à l’esprit de bien des gens. Pour plusieurs personnes, Jean Charest est devenu la référen-ce pour mener nos troupes. Les gens me parlaient de ça spontanément», a d’emblée partagé Mme Vien, lors d’une entrevue avec le Journal le 15 mars.

Cosignataire d’une lettre demandant à Jean Charest de se porter candidat à la course à la direction du PCC avant qu’il ne confirme officiellement ses intentions, Dominique Vien estime que l’ancien premier ministre du Québec est le meilleur prétendant. Elle croit fermement que Jean Charest est le candidat qui coche le plus de critères du prochain chef idéal pour la formation qu’elle représente à la Chambre des communes depuis septembre dernier.

«J’appuie Jean Charest parce qu’il a une grande expérience. Au niveau fédéral, il a occupé plusieurs positions et il a dû reconstruire le Parti progressiste-conservateur du Canada dans les années 90. Il sait ce que ça veut dire la mise à la tâche et il comprend ce que c’est de gérer un parti et d’en rebâtir un. Par la suite, il a été premier ministre du Québec pendant près de 10 ans. Il connaît la vie partisane, mais il sait c’est quoi gérer un État. Ce qui est extraordinaire dans son cas, il sait quelle doit être la relation entre le gouvernement fédéral et provincial. Le respect des compétences des provinces est l’une des valeurs importantes du Parti conservateur», a soutenu l’élue qui a occupé plusieurs fonctions ministérielles dans les gouvernements provinciaux de Jean Charest.

Demeurer unis

En raison de la qualité de la candidature de Jean Charest, Dominique Vien pense donc que l’ancien premier ministre du Québec a de fortes chances de remporter la course à la direction du PCC, qui se conclura en septembre prochain. Ainsi, la députée de Bellechasse-Les Etchemins-Lévis ne voit pas comme un désavantage insurmontable la forte popularité que semble avoir Pierre Poilièvre, l’un des six candidats actuellement en lice dans la course, au sein du caucus et du parti conservateur.

«J’ai toujours fait très attention aux sondages. L’actuel maire de Québec, Bruno Marchand, n’aurait jamais gagné si l’on s’était fié aux sondages. Une course à la direction ne se joue pas dans le grand public, mais auprès des membres. Notre vente de cartes de membre va très bien et il y a beaucoup de bénévoles qui s’activent pour M. Charest. M. Charest a déjà reçu plusieurs appuis et d’autres gens réfléchissent et trouvent la candidature de M. Charest intéressante. […] Petit à petit, l’oiseau fait son nid et c’est à la fin de la soirée que l’on reconnaît les bons danseurs», a affirmé Mme Vien.

Malgré que le début de la course à la direction ait été marqué par de sévères attaques du camp Poilièvre à l’encontre de Jean Charest, Dominique Vien soutient aussi que Jean Charest a aussi plusieurs atouts pour maintenir la cohésion des différents représentants des courants évoluant au sein du PCC au lendemain de la campagne. Elle argue que la férocité des attaques envers Jean Charest s’explique par le fait que «sa candidature dérange» en raison de sa qualité.

«Sous le chapiteau conservateur, il y a différentes factions, comme les progressistes et les conservateurs sociaux. M. Charest a la touche et on a besoin d’un leader comme lui qui a le doigté pour rallier tous les conservateurs. L’objectif final, c’est de former le prochain gouvernement fédéral et le slogan de la campagne de M. Charest est vrai, il est bâti pour gagner. […] Je souhaite que nous soyons tous unis après la course à la direction. D’ailleurs, du côté de la campagne de M. Charest, si cela va trop loin, on répliquera, mais on veut se concentrer sur les qualités et les idées du candidat que nous appuyons», a conclu Dominique Vien.

Les + lus