Les conseillers ont voté à l’unanimité pour accepter la proposition de RL. D’ailleurs, il s’agissait de la première résolution de l’opposition adoptée depuis le début du mandat actuel.
Ce que les membres de l’opposition, Alexandre Fallu et Serge Bonin, tenaient à rappeler, c’est que les piétons et les cyclistes «méritent plus de sécurité sur le pont de Québec». Jusqu’au 5 septembre, une pétition circule en ligne sur le site de l’Assemblée nationale demandant la construction d’une véritable piste multifonctionnelle sécuritaire sur le pont.
«Il est à se demander pourquoi deux villes sœurs, représentant ensemble une population de près d’un million de personnes, n’offrent pas un lien de transport actif, sécuritaire et efficace sur l’un de ses ponts. Les maires Marchand et Lehouillier ont réclamé, au printemps dernier, que le gouvernement du Québec s’assure de l’intégration d’une vraie piste multifonctionnelle sur le pont de Québec lors de la réfection du tablier routier», a indiqué le conseiller municipal de Christ-Roy, Alexandre Fallu, qui était d’ailleurs vêtu en cycliste lors du conseil pour appuyer ses propos.
De son côté, le maire de Lévis, Gilles Lehouillier, a tenu à rappeler qu’il est en faveur de ce projet, mais qu’il est «inutile de faire des propositions de résolutions pour des projets en cours».
«Vous n’avez pas à récupérer un événement sur lequel nous travaillons déjà. C’est la communauté métropolitaine qui a accepté une résolution demandant au gouvernement de faire des interventions. Je suis en contact constant avec Bruno Marchand et on travaille ensemble sur ce dossier et j’ai aussi rencontré la ministre des Transports à ce sujet», a expliqué le maire de Lévis.
RL veut un «meilleur contrôle des dépenses»
Les membres de Repensons Lévis ont aussi tenu à signifier leurs attentes quant au cadre financier de la ville. Selon leurs dires, «pendant deux ans de pandémie, les projets ont été retardés et la dette a été stabilisée. Une fois le rythme normal repris, il y a eu une augmentation de 36 millions de la dette en une seule année, la plus importante hausse jamais enregistrée à Lévis».
Dans cette optique, RL maintient que le cadre financier à approuver devrait contenir «les perspectives budgétaires sur 10 ans appuyés par des hypothèses incluant les cibles d’emprunts nets, une utilisation des indicateurs financiers et comparables basés sur les bonnes pratiques du domaine municipal et le plan quinquennal d’immobilisations qui doit être basé sur les plans directeurs accessibles à tous».
Il devrait aussi contenir «une nouvelle politique de gestion de la dette à long terme avec les indicateurs pertinents, une stratégie de gestion du déficit d’entretien des actifs, une politique de gestion des surplus accumulés, des fonds réservés et des réserves financières ainsi que l’établissement d’un mécanisme de reddition de comptes à intervalles prédéterminés».
Le maire de Lévis a conclu en mentionnant que «près de 90 % des demandes de l’opposition se trouvent dans les préoccupations du comité des finances».