Rappelons que récemment, le ministre de l’Économie, Pierre Fitzgibbon, avait confirmé que le gouvernement du Québec achèterait les 272 hectares des terres de Rabaska pour une transaction évaluée entre 29 et 34 M$.
«C’est au mois de juin que le gouvernement du Québec avait manifesté son intention de se porter lui-même acquéreur du terrain. Pour nous, c’est le meilleur des mondes. On va attendre que le gouvernement ait complété l’acquisition du site, mais cela étant dit, je félicite l’audace du ministre Fitzgibbon», s’est réjoui le maire de Lévis.
Ce dernier a d’ailleurs affirmé qu’un «comité tripartite pourra ensuite être créé avec le gouvernement du Québec et le Port de Québec et déterminera les usages qui en seront faits».
Ouverts aux différents usages
«C’est la prochaine étape d’y déterminer les usages. Le ministre de l’Économie avait notamment fait allusion à l’industrie de la construction navale et à l’énergie verte», a indiqué Gilles Lehouillier.
Alors que plusieurs terres y sont encore cultivées aujourd’hui, le maire de Lévis s’est dit «ouvert à y garder certains usages agricoles, tout comme le ministre Fitzgibbon l’avait mentionné dans les dernières semaines».
Pas de pétrole
Cependant, le maire de Lévis s’est dit «fermement opposé à tout projet pétrolier».
«Il y a certains usages que nous ne voulons vraiment pas. Par exemple, on ne veut plus rien savoir de tout ce qui est produit pétrolier. Nous, on veut se tourner vers les énergies nouvelles», a conclu Gilles Lehouillier.