Si la vision de RL comprend le projet d’amphithéâtre multifonctionnel sur lequel se penche actuellement la Ville au moyen d’études de faisabilité, elle inclut aussi l’idée d’un quartier de spectacles, des espaces pour le milieu communautaire, un musée sur l’histoire de Lévis et des premiers peuples ainsi qu’un centre d’archives.
«On veut penser à long terme pour Lévis, a d’emblée exprimé Serge Bonin, chef du parti politique. C’est un début d’échange pour dire “qu’est-ce qu’on pourrait avoir dans notre centre-ville ici, à côté du Centre des congrès de Lévis?”. […] On aimerait trouver une façon de faire de ce lieu un lieu grouillant pour Lévis, un lieu intéressant à tous les soirs. Le nightlife de Lévis! Comment on peut créer cet espace où on a à la fois le sport, la culture et le social qui se développent en même temps? C’est ce que je propose avec le Quartier central, un cœur vivant.»
Dans ses propositions, le chef de RL propose aussi de renommer l’Université du Québec à Rimouski – Campus de Lévis, pour qu’elle devienne l’Université du Québec à Lévis.
«Une demande sera faite pour changer le nom. C’est plus que cosmétique. Quand le mot Lévis apparait dans l’université, c’est un rayonnement absolu. Ce n’est pas normal que la septième plus grande ville au Québec n’ait pas son centre universitaire», a expliqué le candidat à la mairie.
S’il cible les terrains aux abords du Centre des congrès de Lévis comme un site potentiel pour le quartier, Serge Bonin, admet qu’une réflexion collective sera nécessaire pour définir les contours du projet.
«C’était un pas un peu rapide, a indiqué Serge Bonin lorsque questionné quant au développement mené par l’administration Lehouillier dans le centre-ville. On a mis la charrue avant les bœufs. Ça ne veut pas dire que c’est une mauvaise chose, mais il y a des choses que je questionne et on va être obligé de s’ajuster. Il aurait fallu y penser avant parce qu’il va peut-être falloir refaire la route du Président-Kennedy pour que ce soit plus fluide.»
Gel d’embauche en 2026
Par ailleurs, Repensons Lévis — Équipe Serge Bonin a également présenté, le 24 septembre, sa proposition d’un gel d’embauche à la Ville de Lévis en 2026.
Cette promesse du chef de RL vise à «optimiser nos ressources humaines pour mieux servir la population», mais exclut les services de police et d’incendie.
«Ces deux dernières années, la masse salariale de la Ville a augmenté de plus de 20 %, et ce n’est pas soutenable, a précisé Serge Bonin. Le gel d’embauches que nous proposons en 2026, à l’exception des services de police et d’incendie, permettra de mieux contrôler les dépenses et de concentrer les ressources là où elles font vraiment une différence pour les citoyennes et les citoyens.»
Ce dernier affirme qu’il manque actuellement d’objectifs mesurables pour chaque direction «afin que le conseil puisse évaluer leur performance».