Rappelons que depuis le 6 mars dernier, le Tribunal administratif du travail (TAT) a interdit aux contrôleurs d’effectuer des interceptions sur la route. Cette cour estime que leur sécurité pourrait être en jeu lors de certaines interceptions comme les contrôleurs routiers n'ont pas de pistolet de service.
«Si le premier ministre croit vraiment, comme il le prétend, que la sécurité des citoyens est une des responsabilités centrales de tous les gouvernements, il doit prendre dès maintenant la décision d’équiper comme il se doit les constables pour qu’ils retournent sur la route. Faute d’aller de l’avant, un gouvernement du Parti québécois s’en occupera», a affirmé Joël Arseneau.
Du même souffle, le député péquiste a souligné les conséquences de la modification des interventions des contrôleurs routiers depuis le 6 mars.
«Voici le bilan des sept derniers mois : on a perdu au moins 8 M$ en infractions parce que des pommes pourries passent devant les postes de contrôle sachant qu’on ne les arrêtera pas. On endommage les routes prématurément parce que les charges ne peuvent plus être contrôlées efficacement, et ce en toute impunité et aux frais des contribuables. Une industrie au complet souffre parce que le gouvernement laisse proliférer une concurrence à bas prix, illégale et dangereuse. Mais, surtout, on est témoins d’accidents intolérables, déplorables et évitables parce qu’on applique plus nos lois sur les routes», a énuméré Joël Arseneau.