Un dernier tour de piste
Avant de se prononcer sur les points à l’ordre du jour, une période de prise de parole a été accordée au maire de Lévis, Gilles Lehouillier, qui prenait part à sa dernière séance du conseil après 12 ans à la mairie.
«Pour moi, c’est vraiment un moment émouvant parce que c’est ma dernière séance du conseil municipal. Je n’ai pas fait le compte du nombre de résolutions que j’ai signé, mais il doit y en avoir des milliers. Servir la population, c’est la plus belle chose qui puisse nous arriver. Tout au long de ma carrière, j’ai toujours eu à l’esprit qu’être élu, c’est un privilège qui exige de bien cerner la population, mais surtout de s’assurer que l’intérêt collectif prime sur toute autre forme d’intérêt. Aujourd’hui, je laisse une grande famille. Merci à la population lévisienne de m’avoir fait confiance pendant 39 ans», a exprimé le premier citoyen avant de prendre un long moment pour se remémorer certains dossiers clés qui ont marqué son parcours en politique municipale.
Autres au revoir
Par ailleurs, neuf élus municipaux ont également pris part à leur dernière séance du conseil puisqu’ils ne se représentent pas aux prochaines élections. Il s’agit de Michel Patry (Taniata), Ann Jeffrey (Pintendre), Brigitte Duchesneau (Saint-Romuald), Alexandre Fallu (Christ-Roi), Guy Dumoulin (Saint-Jean), Michel Turner (Breakeyville), Serge Côté (Saint-David), Réjean Lamontagne (Saint-Rédempteur) et Steve Dorval (Notre-Dame).
Tous ont pris un moment à la fin de la séance pour se remémorer certains souvenirs de leur carrière politique et remercier la population lévisienne.
Étude de diversification rendue publique
Par la suite, le maire a rendu publique une étude sur la diversification des sources de revenus pour la municipalité.
Cette étude réalisée par Raymond Chabot Grant Thornton propose une trentaine de solutions qui pourraient permettre à la Ville de mettre la main sur des revenus supplémentaires d’environ 65 M$. Elle compare les sources de revenus de Lévis à 13 autres villes québécoises et cinq villes canadiennes.
«Dans cette étude, on se rend compte de ce que font les autres villes dans la diversification des revenus et qu’on a une marge de manœuvre exceptionnelle. Il faut faire en sorte que le contribuable cesse d’assumer à lui seul l’entièreté des investissements liés au développement de la ville», a indiqué le maire sortant.
Des idées telles qu'une taxe sur les infrastructures non résidentielles, une taxe sur l’immatriculation, une taxe foncière quatre fois supérieure au taux de base pour les terrains vagues desservis, redevance pour les propriétaires de terrains résidentiels, commerciaux et industriels pour du verdissement, tarifications sur les panneaux publicitaires et permis de disposition de neige figurent dans le document.
Hommage à une figure marquante
Également, la Ville a profité de la séance pour changer le nom du parc des Grandes-Pointes dans le secteur de Saint-Étienne-de-Lauzon pour le parc Philippe-Laberge. Ce changement de nom suit ceux des deux secteurs du parc industriel de Lauzon qui ont été nommés en l’honneur de Michel Auger et de Paul Gourdeau en juillet dernier.
Philippe Laberge était un agriculteur et conseiller municipal pendant 22 ans, dont huit au sein de la Ville de Lévis de 2001 à 2009. Au cours de sa carrière, il s’est impliqué dans le développement de plusieurs parcs et équipements communautaires et a contribué à l’aménagement du parc qui porte maintenant son nom.
«Messieurs Michel Auger, Paul Gourdeau et Philippe Laberge incarnent trois visages complémentaires de notre histoire : l’entrepreneuriat, la tradition maritime et l’engagement communautaire. Ils laissent derrière eux des réalisations concrètes qui continuent d’améliorer la vie des Lévisiens. Par ces désignations, nous assurons que leur héritage demeurera vivant et inspirant pour les générations futures», a déclaré Gilles Lehouillier.